Bien qu’elle soit née et vive au Québec, Jacinthe Divay garde toujours un œil sur la Mayenne, et plus particulièrement sur Vieuvy.
C’est dans cette petite commune du Nord-Mayenne d’à peine 100 habitants que son père est né. « Il s’est installé au Québec en 1969 pour être professeur d’université et y a rencontré ma mère », raconte cette fille d’expatrié.
Les étés et les fêtes de Noël à Vieuvy
Mais pas un été ni une fête de Noël ne passent sans qu’elle ne rejoigne la maison de ses grands-parents, au cœur du bourg de Vieuvy, avec ses parents et ses deux frères.
« On retrouvait les oncles et tantes, les cousins, se souvient Jacinthe. La Mayenne est associée à tous ces souvenirs familiaux. »
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"C’était inconcevable de vendre la maison"
En 1991, après le décès de sa grand-mère et du haut de ses 8 ans, c’est elle qui convainc ses parents de racheter la maison familiale.
Après un bon lifting, le lieu est devenu un véritable repère familial. « On économise toute l’année pour venir l’été. Avec mon frère, qui vit dans une autre province du Canada, notre point de rencontre c’est Vieuvy, confie Jacinthe. Lorsque j’ai rencontré mon conjoint, qui est Québécois, je lui ai dit : Vieuvy c’est non négociable. Maintenant, sa famille vient avec nous », rit celle qui est même venue y passer ses congés maternité.
"On n’a pas pu venir en 2020 et pour 2021, c’est compromis"
Chaque été, une grande fête de retrouvailles de la famille Divay est organisée avec les oncles et tantes, les cousins, leurs conjoints, les enfants… Une tradition contrariée par la crise sanitaire.
« On n’a pas pu venir l’été dernier, se désole Jacinthe. Et pour l’été 2021, c’est compromis. La vaccination avance lentement au Canada, et il faut observer une quarantaine de trois jours à l’hôtel à nos frais puis onze chez nous à notre retour. Ce n’est pas envisageable », détaille celle qui travaille dans le secteur médico-social.
"On espère revenir au plus vite"
De leur côté, ses parents comptaient profiter de leur retraite en France une partie de l’année. « On espère revenir au plus vite. En attendant, on se console en regardant les photos », confie Jacinthe, un mug aux couleurs de sa commune de cœur à la main. « Et puis on sait qu’il y a toujours quelqu’un pour veiller sur notre maison. »
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