Comment est venue l’idée d’écrire Altitudes ?
L’un de mes principes fondateurs est d’aller au bout de mes rêves. C’est pour moi l’une des clés de la réussite. L’Everest, c’était un rêve de gosse : j’y ai mené une opération de dépollution. Depuis toujours, je suis passionné d’écriture et de littérature. J’ai toujours eu envie d’écrire. J’ai appris à écrire pendant une formation de 24 mois. Ce qui a donné cet ouvrage, d’abord intitulé La Face cachée de l’Everest vs La Face cachée du manager, renommé Altitudes. Il évoque trois choses : ma vie, mon ascension de l’Everest et un message un peu plus managérial. Je travaille beaucoup sur les énergies des gens, pour libérer leur valeur ajoutée et leurs compétences.
Vous racontez votre ascension de l’Everest en 2010. Comment prépare-t-on une telle expédition ?
C’est une machine de guerre : il faut préparer un maximum de détails tout en laissant place à l’improvisation. Il y a des paramètres que l’on gère : la préparation mentale, physique, le matériel, les sherpas. Il faut savoir s’entourer des meilleurs. Mais il y a forcément des choses que l’on laisse au hasard, comme la météo que l’on ne peut pas maîtriser, les changements d’itinéraire et surtout veiller à ne pas atteindre un point de non-retour, avec l’attraction du sommet
Avez-vous suivi l’opération de sauvetage d’Elisabeth Revol, alpiniste française chevronnée, lors de son ascension du Nanga Parbat (8 126 mètres) au Pakistan ?
Ça fait partie des actualités que l’on suit. C’est un exemple du point de non-retour et de l’attraction du sommet dont je parlais. Elisabeth Revol et son compagnon de cordée polonais étaient en retard par rapport à leur objectif. La nature s’en est mêlée. Lui a été aveuglé, puis a été atteint d’un mal aigu des montagnes : à ce moment-là, on sait que malheureusement, il n’y a aucune chance qu’il s’en sorte. Soit on essaye de le sauver et on y laisse sa peau ; soit on accompagne du mieux qu’on peut ses derniers moments. C’est ce qu’a fait Elisabeth Revol : c’est légitime et normal.
La suite à retrouver dans Le Courrier de la Mayenne du 8 février.
Luc Boisnard sera en dédicaces ce vendredi 9 février à partir de 17h30, à la librairie M'Lire de Laval.
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