Les 138 points de mesures effectuées par Eiffage et la SNCF ne suffisent pas à calmer la colère des riverains de la LGV. Une soixantaine d’entre eux, venus de la Mayenne, de la Sarthe et Ille-et-Vilaine, ont pu l’exprimer à l’occasion d’une réunion du CRI53 (Collectif pour la représentation des intérêts des riverains) qui s’est tenue à La Cropte le 9 février dernier.
10 000 décès prématurés annuels à cause du bruit
Réduction des horaires et de la vitesse entre 22h et 6h, installation d’absorbeurs, d’écrans acoustiques, chacun y est allé de ses propositions. D'autres ont rappelé que la France était dans l'illégalité par rapport à la directive européenne de 2003 sur le bruit et les nuisances sonores étaient la deuxième cause de mortalité prématurée derrière la pollution avec 10 000 décès par an.
Outre les nuisances sonores et les vibrations, les riverains ont rappelé la dépréciation des biens immobiliers. Ils ont profité de la présence de parlementaires pour leur demander d'agir et de changer la loi. Nicole Bouillon, maire du Genest-Saint-Isle et conseillère départementale, a déploré que l'association des communes traversées ne se soit pas saisi du dossier. Pour donner plus de poids à son action, le CRI s'est rapproché d'un autre collectif, le TGV Réaction Citoyenne qui regroupe les riverains de la ligne Tours-Bordeaux.
Lire dans Le Courrier de la Mayenne du jeudi 15 février 2018.
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