Habillée de blanc, Céline avancera vers l’autel de l’église Saint-Vénérand à Laval, samedi soir. Lors de la veillée pascale, comme neuf autres adultes, elle sera baptisée. « J’ai une petite appréhension d’être devant toute une assemblée. Mes proches, ma famille seront présents », se réjouit cette professeure de mathématiques.
A 40 ans, elle a décidé de franchir le pas pour « entrer dans la maison des chrétiens », ajoute cette quadragénaire. Issue d’une famille catholique, non pratiquante, Céline avait déjà émis l’idée d’être baptisée à son adolescence. « Il faut deux ans de préparation. Ca m’avait découragée », reconnaît-elle.
Sa vie a continué. « Le désir de Dieu s’est assoupi. » La religion s’est éloignée. Au point d’y devenir rétive. « Je suis une scientifique. Il me fallait des preuves de l’existence de Dieu. Aujourd’hui, je crois sans avoir besoin de preuve », complète-t-elle, de son ton calme.
Touchée par la grâce
Pourquoi ce changement ? Céline Pottier l’explique par « les turpitudes de la vie, les épreuves, et puis une rencontre à compter ». Elle accompagne son nouvel ami, pratiquant, aux cérémonies religieuses « mais sans conviction ». Un jour, elle se dit « touchée par la grâce. Les différents événements de ma vie me rapprochaient de Dieu. Un alignement de planètes ».
Dans son entourage, très peu de personnes étaient au courant. Sa famille ne l’apprendra qu’en janvier dernier. Tous l’ont conforté de son choix. Pour elle, « le baptême n’est pas une fin en soi ». Plutôt le début d’un nouveau chemin, celui de sa foi.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.