A 200 km/h à 81 ans. L’octogénaire Jean Mercier, enfant de Saint-Ouën-des-Toits, passionné d’automobile, se retrouve encore chaque mois sur les circuits comme pilote de formule 3, catégorie de voiture de type monoplace de compétition.
Fils de mécano, Jean Mercier a appris le métier avec son père, garagiste installé à Saint-Ouën-des-Toits en 1929. Il raconte : « Après mon certificat d’études, j’ai intégré un collège technique à Rennes et obtenu un brevet d’enseignement industriel. Enfant, je préférais passer mes vacances dans l’atelier de mon père plutôt que de partir en colo ».
Le virus de la course automobile, il l’a attrapé très jeune. « J’avais 12 ans lorsque mon oncle m’a emmené la première fois aux 24 heures du Mans », se souvient-il avec émotion. Il est retourné 50 fois sur le site de cette épreuve mythique.
Il a construit sa voiture
Il y a 20 ans, Jean Mercier a choisi de vivre sa retraite à 200 km/h. En 1998, il fait l’acquisition d’une Grac MT6, datant de 1968. « Un véhicule de marque française fabriqué à Valence que j’ai remis en état », raconte le pilote. Pendant quatre ans, il répare le bolide de construction artisanale d’après de vagues plans qui lui ont été remis.
Sa première course en formule 3 remonte à 2013, sur le circuit de Montlhéry (Essonne). « J’ai dû faire plusieurs réglages, mon moteur toussait mais j’étais heureux. C’était la concrétisation d’un rêve » , se souvient l’octogénaire. Depuis, chaque année, il participe à sept courses sur les circuits mythiques à travers l’Europe : Spa, Nogaro, le Mans, Magny-Cours. « Je suis le plus vieux des paddocks. Les jeunes de 20 ans me demandent souvent des conseils », raconte en souriant le pilote chevronné.
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