« Le sujet a entraîné crispations et interrogations », constate Jean-Marc Bouhours, maire de L’Huisserie. Il était facile de le constater lors de la dernière réunion du conseil communautaire de Laval Agglomération, le 22 octobre. La création de terrains synthétiques, destinée à la pratique du football, a bien été votée. Mais, sept conseillers ont voté contre et cinq se sont abstenus.
Laval Agglomération est dépourvue de ces équipements. « Nous aurions besoin de dix terrains sur l’agglomération, il en reste six à réaliser », résume Christian Lefort, vice-président en charge des sports. Or, ces terrains ont un coût important.
L'Huisserie, Saint-Berthevin et Laval, les premiers servis
Pour les financer, les communes où ils seront implantés devront participer. « En dessous de 500 000 euros, Laval Agglo finance l’intégralité. Entre 500 000 euros et 850 000 euros, les communes d’implantation participeront à la hauteur de leur potentiel fiscal par habitant », complète Christian Lefort. Au delà de 850 000 euros, la commune aura l’entière charge du surcoût.
« Je regrette que le seuil ne soit pas amené à 600 000 euros. A 500 000 euros, on ne peut pas avoir de tel équipement. Pour moi, ce système n’est pas équitable », analyse Jean-Marc Bouhours. « Les communes n’ayant pas de zones d’activité, et donc un potentiel fiscal plus faible, seront lésées », pense Mickaël Marquet, maire de Nuillé-sur-Vicoin.
Les communes de L’Huisserie, Saint-Berthevin et Laval auront un terrain synthétique entre 2019 et 2020. Pour Louverné et deux communes du Pays de Loiron, les créations s’étaleront de 2021 à 2026.
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