Désiré Caplan, soldat de 2e classe du 168e régiment d’infanterie. Appelé sous les drapeaux au début de la Première Guerre mondiale, il meurt à Sedan le 12 octobre 1918, un mois avant l’Armistice. « Mon père avait trois ans quand Désiré est mort. Il ne l’a pas connu. Sans être occultée, je ne connaissais pas toute l’histoire de mon grand-père », explique Didier Caplan, 65 ans, petit-fils de Désiré.
Antoine, 36 ans, arrière-petit-fils du soldat, était « passionné par le destin de cet aieul, né 100 ans avant moi. Il est mort à l’âge que j’ai actuellement ». L’arrière-petit-fils fait des recherches, découvre le parcours de Désiré dans la Grande Guerre.
Mort prisonnier à Sedan
Fort de ces renseignements, la famille Caplan a décidé de se rendre sur la tombe de Désiré pour célébrer le centenaire de sa mort. Didier et Antoine sont accompagnés de Guillaume, 40 ans, le frère d’Antoine, et d’Armand, 11 ans, fils de Guillaume. Ce voyage dans le temps se termine à Sedan. « On a découvert que mon grand-père était emprisonné dans d’affreuses conditions dans une forteresse de Sedan. Une sorte de camp de concentration. Aujourd’hui, c’est un hôtel de luxe », précise Didier, choqué par cette découverte. Désiré serait mort de mauvais traitements ou du typhus.
Le 14 octobre, pour la première fois depuis sa mort, Désiré a reçu la visite de sa famille. « De voir le nom de Caplan sur la croix m’a impressionné », admet le jeune Armand. Il n’est pas le seul. « A la découverte de la tombe, on retrouve une partie de son histoire. On voit le devoir de mémoire comme une action collective. Mais, chacun peut le faire avec sa propre expérience », pense Antoine.
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