Vous êtes né à Laval, avez grandi à Argentré, comment s’est passée votre jeunesse mayennaise ?
Mes parents habitaient le château de Hauterives à Argentré. Ils se sont rapidement installés à Paris, après ma naissance. Nous revenions chaque été jusqu’à ce qu’ils le vendent, alors que j’avais 13 ans. Le château de Hauterives est devenu le terrain de jeu de mon enfance, un territoire qui a formé ma jeunesse. A cet âge tendre, je lisais et relisais une version de Robin des Bois. Je partais sur ses traces dans la campagne mayennaise, avec un arc que j’avais fabriqué.
Vous êtes la voix française de Hugh Grant, avez travaillé avec des cinéastes comme James Ivory ou Costa-Gavras, avez été à l’affiche de Indochine. Pourtant, vous êtes connu du grand public pour la série Dix pour cent, comment l’expliquez-vous ?
Je ne sais pas. Mes rôles au cinéma n’étaient pas suffisamment marquants peut-être. Et puis, comme un écrivain dont on ne se souvient que de quelques livres, on ne se rappelle d’un acteur que pour quelques rôles. Dix pour cent est une série hors norme. C’est très bien écrit, très bien filmé. A sa sortie, honnêtement, on s’attendait à ce que cela fonctionne. Mais pas à ce point. (NDLR : Au lancement, en 2015, la série a rassemblé plus de 5 millions de téléspectateurs). Désormais, la série est diffusée sur Netflix, et est vue à Hollywood. Je commence à être sollicité pour des rôles outre-Atlantique.
« La meilleure saison »
La diffusion de la 3e saison de la série débutera le 14 novembre sur France 2. Pouvez-vous nous en parler ?
Sans spoiler, je peux vous dire que cette saison est pour moi la meilleure. Les stars invitées, comme Jean Dujardin, Monica Belluci ou Isabelle Huppert, n’ont plus la méfiance du début. Elles sont plus détendues. Mon personnage, Mathias, va tenter de reprendre le pouvoir dans l’agence, sans vraiment y parvenir. Sa vie sentimentale va aussi exploser.
Le 24 octobre, vous sortez votre premier ouvrage, Et le verbe se fait chair. Comment est-il né ?
Lors d’un salon du livre à Nancy, je me suis retrouvé entre deux éditeurs qui voulaient que j’écrive un livre. Mon frère est écrivain et fait cela très bien. Je ne me voyais pas m’y lancer. Et puis, l’idée a fait son chemin. J’ai toujours écrit sans jamais penser être publié. Ce livre est une balade entre mon parcours et mes lectures. Pour moi, les livres sont des révélateurs, des maîtres à penser. Chacune de mes lectures a été une étape de ma vie, et m’a formé culturellement.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.