De gros blocs de béton gris. Ils sont 70 installés aux abords du square de Boston. S’ils remplissent à merveille leur mission de sécurisation, on ne peut pas dire qu’ils embellisent ce lieu. Grâce à la fondation Mécène Mayenne, 40 d’entre eux seront désormais des œuvres de street art.
« La fondation rassemble 17 entrepreneurs, impliqués dans la vie de la cité. Durant cinq ans, chaque année, nous apportons 80 000 euros pour financer des actions autour de l’art. L’un de nos objectifs est de développer le street art à Laval », explique Luc Boisnard, président de la fondation et chef d’entreprise à la tête de Ouest Acro.
Une fresque de 40 m
Deux graffeurs mayennais, Maxime Dunas, alias Ananas, et David Prime, alias Samesada, s’inspirent de l’art naïf, cher à la ville de Laval, pour repeindre les blocs. Ils sont aidés dans leur tâche par des enfants des quartiers lavallois.
Ce chantier est prévu pour durer encore une semaine. Deux autres projets devraient bientôt démarrer pour la fondation Mécène Mayenne. « Nous avons l’idée de repeindre des passages piétons en trois dimensions, ajoute Luc Boisnard, avant d’évoquer un dessein plus ambitieux encore. Dans le quartier du Pont de Paris, nous souhaitons réaliser une énorme fresque de 40 mètres de haut, sur la façade d’une propriété privée. Cette œuvre sera visible dès que l’on arrivera à la gare. ça sera une nouvelle entrée sur la ville de Laval. »
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