Dans un magasin, une femme âgée fait ses courses et s'indigne du prix élevé du lait. À quatre-vingt cinq ans passés, Margaret Thatcher, en bonne fille d’épicier, connaît toujours le prix des choses. Malheureusement, la maladie d’Alzheimer continue ses ravages.
Ce n’est pas tant la carrière politique de la « Dame de fer », ainsi qu’elle était surnommée par les Soviétiques, qui est racontée dans ce film que le portrait d’une femme forte, qui fut l’un des principaux leaders du monde occidental, enfermée dans les brumes de la maladie d’Alzheimer. Et c’est ce contraste entre deux époques et deux aspects de la vie d’une même femme qui fait toute la force de ce film passionnant. Certes, les scènes consacrées à la déchéance de Margaret Thatcher sont trop longues et répétitives, mais, avec les événements de son temps présentés en toile de fond (longue grève des mineurs, guerre des Malouines, etc.), c’est un portrait assez juste qui est proposé par Phyllida Lloyd. En l’incarnant pendant près d’une quarantaine d’années, Meryl Streep, maquillée de façon impressionnante, confirme son grand talent.
Haïe par les uns, adulée par les autres, Margaret Thatcher n’a laissé personne indifférent, ce que montre bien le film. Mais nul n'a contesté sa forte personnalité, son immense courage et son indifférence totale à ce qu’on pouvait penser d’elle. Car seules les idées et leur mise en œuvre comptaient pour cette femme de caractère.
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