La Mayenne sera représentée au départ de la onzième Route du Rhum, la transat en solitaire. Et ceci dans plusieurs catégories.
Il n’y aura pas de voile n° 53 cette fois-ci dans la catégorie reine, les Ultim. Depuis le naufrage d’Actual en décembre dernier au Cap Horn, Yves Le Blévec attend son nouveau bateau. Le multicoque géant en question est encore aux mains de Thomas Coville et dispute sa dernière course sous les couleurs de Sodebo. D’ailleurs, l’équipe technique de Thomas Coville est en partie constituée de membres du Team Actual Ultim qui se familiarise ainsi avec son futur nouveau bateau.
Les bateaux castrogontériens bien armés
ISi la classe des Multi 50 ne compte que six partants, c’est une de celles qui devraient être les plus disputées car le niveau des bateaux est très homogène. Si le trimaran de Gilles Lamiré semble un peu vieillissant, les autres sont sortis de chantier récemment ou ont été modernisés, en étant notamment équipés de foils, ces dérives latérales qui augmentent considérablement la vitesse des bateaux. C’est le cas de Réauté Chocolat, ancien Actual Multi 50 remis au goût du jour, avec à la barre le skipper nantais Armel Tripon qui a rapidement appréhendé ce multicoque fiable et performant. Au point de faire partie des prétendants.
Autre fleuron de l’économie sud-mayennaise à s’investir dans la voile, V and B poursuit son partenariat avec le malouin Maxime Sorel dans la catégorie qui compte le plus de concurrents avec 53 engagés : la Class 40. A la barre d’un bateau fiable et véloce, le skipper s’est en outre révélé un fin stratège. Sa victoire dans la dernière Jacques Vabre en fait un des favoris sur la transat en solitaire. Le skipper et son partenaire ont annoncé qu'après la Rhum, ils continueront l'aventure en Imoca, avec l'objectif de participer au Vendée Globe en 2020.
Pour l'amour de l'art
La catégorie Rhum Multi fera sa course dans la course, celle d’une navigation pour l’amour de l’art, à bord de multicoques plus anciens, parfois conçus pour la plaisance mais reconfigurés pour la course au large. Le skipper Yann Marilley, ancien team manager de géants des mers tels Saupiquet, Foncia ou Gitana, a ainsi reconfiguré un catamaran Outremer. Il a été soutenu dans son entreprise par la société lavalloise BMP. No Limit BMP évoluera ainsi parmi un plateau qui compte d’illustres noms de la voile tels que Christian Guyader, Bertrand de Broc et Loïc Peyron, vainqueur de la dernière Rhum.
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