Sabina Magomedova est arrivée en France en 2013 avec son fils Djambulat, et enceinte de sa fille Raisat. Elle a quitté le Daghestan. « Mon premier mari est devenu un extrêmiste islamiste et nationaliste. Je n’ai pas voulu le suivre. Après le divorce, je me suis remariée. Je suis tombée enceinte », révèle Sabina.
Son premier mari revient alors qu’elle est à huit mois de grossesse. Lui et ses comparses vont la rouer de coups. Elle perd l’enfant. Après quelques temps, Sabina est de nouveau enceinte. Elle décide de quitter son pays pour éviter de revivre la même situation. Elle atterrit à Laval, où elle accouche.
L’asile politique lui est refusé. L’office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), et deux tribunaux administratifs ont estimé que la situation de Sabina au Daghestan n’était pas si périlleuse. La Cour nationale du droit d’asile a rendu la même conclusion. Les derniers recours épuisés, elle a dû quitter Laval.
L'espoir d'une carte de séjour
Il y a un an, elle arrive à Saint-Pierre-la-Cour. « Cette famille est bien intégrée », témoigne Claude Le Feuvre, maire. Aujourd’hui, elle est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Pour l’empêcher, un groupe de Pierrot-Courtois se mobilise. « Nous avons lancé une pétition dans la commune. Elle a recueilli 430 signatures », précise Marie-Noëlle Fougeret, l’un des fidèles soutiens de Sabina.
Un espoir existe. « Raisat est née en France et est française. Sabina peut bénéficier d’une carte de séjour pour vie privée et familiale. Elle est accordée aux parents étrangers élevant un enfant français », assure Marie-Noëlle Fougeret. Une décision qui reste à la discrétion du préfet.
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