Passionnée d’Histoire, cette année Solange Lepron est particulièrement impliquée pour fêter comme il se doit le centenaire de l’armistice de la Grande Guerre. « Je suis très attachée à mon pays, attachée aux acquis du conseil national de la Résistance, attachée à la démocratie, à la solidarité, au service public créé par le conseil National de la Résistance », avoue la maire déléguée de les Chapelles.
L’exposition, présentée ce 11 novembre, appelée Maudite soit la guerre, est le fruit d’un travail qu’elle a réalisé en collaboration avec Justine Fortin. Une projection de 35 minutes, des photos, une chanson avec les élèves de l’école Yves Duteil, réveilleront la mémoire collective. Un temps de recueillement devant la cave urne où sept soldats inconnus reposent, sera proposé. Ce 11 novembre, les cloches des deux églises sonneront à toute volée.
Une passion venue de l'histoire familiale
Originaire d’Asnières dans les Hauts-de-Seine, cette passion lui vient de sa propre histoire et celle de sa famille. Solange Lepron explique avoir baigné dans le souvenir des deux guerres, d’abord avec son grand-père, Louis Jorandon qui a travaillé comme civil au camp d’aviation d’Avord, durant toute la guerre : « De ses récits d’aventures lors des veillées, est né l’intérêt que je porte à cette période », explique-t-elle.
Cette soif d’Histoire lui a été communiquée aussi par sa famille paternelle, qui selon Solange Lepron, l’a « incitée à la curiosité ». Originaire de l’Aisne, le grand-père paternel habitait un village détruit à trois reprises en 1870, 1914, et 1940. Après avoir servi à la bataille de Verdun, l’homme est rentré détruit physiquement et moralement, se terrant au sous-sol de sa maison. « Mon père, a quitté la maison familiale pour le service militaire en 1936 », avant de partir en 1939 sur le front de l’Aisne. Très vite capturé, le père de Solange Lepron a dû attendre presque 10 ans avant de rentrer en France. A cette époque, la famille habitait à Nanterre, près du camp militaire de la Folie, à proximité des bidonvilles : « J’ai vécu la guerre d’Algérie dans ce camp avec les attentats chaque semaine, rencontrant des gens de toutes origines. Tout cela a éveillé en moi le service aux autres », conclut-elle.
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