« Si jamais je n’étais pas réélu, j’irais exercer dans la Nièvre où on manque de vétérinaires.» Cette confidence de Joël Balandraud est parue dans les colonnes du Figaro du 1er novembre dernier dans un article consacré à la pénurie de vétérinaires dans le monde rural.
Ce n'est pas un plan de carrière
« Je répondais sur la désertification des vétérinaires dans le monde rural et sur l’attractivité de la Mayenne dans ce domaine. Comme j’ai travaillé pendant deux ans dans la Nièvre, j’y ai gardé des contacts. Mais ce n’est pas un plan de carrière. Mon idée est que j’ai tout lâché pour me consacrer entièrement à la politique. Mais être élu, ce n’est pas un métier. C’est une fonction. Je veux rester libre sur mes choix futurs, même si la question ne se pose pas. Or dans le métier de vétérinaire les connaissances scientifiques et la pratique évoluent beaucoup. Je ne peux pas rester douze ans sans toucher un animal. »
Un coup de main bénévole une fois par semaine
C’est dans cette optique que depuis cet été, le maire va donner un coup de main hebdomadaire dans une clinique rurale spécialisée dans l’équin hors département. Pour justifier ce choix, Joël Balandraud cite d’autres élus du département qui ont eux-aussi ont gardé un pied dans leur métier de base.« J’en connais d’autres qui n’ont pas cette liberté de choix. Certains candidats aux élections nationales ont changé de comportement entre les deux tours. Je veux rester ancré dans le monde professionnel et dans la vie normale. Je m’y étais engagé en 2014 avant de prendre plus de responsabilités. »
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