Sur le plan financier, la chambre régionale des comptes juge la situation « confortable ». Mais cela tient, selon elle, à une « augmentation des contributions départementales et intercommunales, supérieure à l’évolution des dépenses courantes ».
Ces subventions d’investissement du département ont permis au Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de renouveler ses équipements sans recourir à l’emprunt. Le président du conseil d’administration Olivier Richefou insiste, lui, sur le fait que le Sdis a su « maîtriser l’évolution de ses dépenses et que le coût moyen par habitant en matière de personnel s’élève à 38 euros contre 57 euros pour l’ensemble des Sdis de France. Du point de vue des dépenses totales de fonctionnement, le Sdis de la Mayenne est l’un des moins coûteux de France avec un montant de 47 euros par habitant contre 70 euros pour l’ensemble des Sdis de France. Preuve s’il en est de la parfaite gestion budgétaire ».
Un schéma départemental validé par le préfet
Concernant l’organisation des secours, les magistrats de la chambre estiment que « la répartition des effectifs de volontaires n’est pas totalement cohérente avec les moyens matériels dont disposent les centres auxquels ils sont affectés ». Olivier Richefou répond que le schéma départemental, validé par le préfet, « repose sur un maillage territorial optimisé de 45 centres de secours ». Elus départementaux, maires et services de l’Etat ont mis en place cette organisation basée « sur une logique de délai d’intervention et non sur un volume d’activité ».
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