Lance à incendie, jets de gaz lacrymogène pour les forces de l'ordre, palette, bouteille et autres projectiles pour les manifestants. Depuis 18h, la manifestation des Gilets jaunes vire aux heurts. « On n'est plus du tout dans l'opération escargot, menée par les Gilets jaunes, pour contester la hausse des carburants. Nous sommes face à des casseurs », indique la préfecture de la Mayenne.
Pourtant, l'opération escargot, ayant rassemblé 1 800 personnes autour de Laval, s'est relativement bien passée. A part quelques incidents entre automobilistes voulant passer et Gilets jaunes organisant le filtrage, rien de significatif. « Nous étions plus de 2 000. On ne s'y attendait pas. Je pense que nous avons réussi à être entendu », se satisfait Lilian Julien, l'un des trois organisateurs de l'opération.
Les lances à incendie utilisées
A 16h, les organisateurs ont annoncé la fin de la manifestation à la place du 11-Novembre. Mais, un groupe important a voulu la continuer devant la préfecture, une action non déclarée. Les forces de l'ordre présentes ont lancé des gazs lacrymogènes. Au fil du temps, les manifestants se dispersent. Certains continuent et la manifestation prend un autre tour. Vers 17h, 300 personnes sont montées à la gare pour bloquer les voies. Un blocage qui n'aura duré qu'une vingtaine de minutes.
Devant la préfecture, vers 18h, ils restaient une centaine de personnes. Après l'utilisation de lance à incendie, ils sont encore une quarantaine à vouloir en découdre. Ils jettent des canettes de bières sur les policiers, ou des palettes de bois. Un des manifestants a été blessé et évacué par le Samu.
Vers 19h, l'ensemble des manifestants est dispersé. La place Jean-Moulin, près de la préfecture, est de nouveau accessible. La préfecture de la Mayenne condamne les débordements de cette fin de journée.
#17novembre
— Préfet de la Mayenne (@Prefet53) 17 novembre 2018
Bilan de la manifestation et des rassemblements en #Mayenne : 2 300 participants, 600 voitures et 225 motos. @Prefet53 condamne fermement les dégradations et les troubles occasionnés lors des attroupements non déclarés.
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