En 2014, Arlette Leroux, propriétaire d’une petite maison nichée dans la campagne du Nord-Mayenne, alertait sur la construction d’un poulailler industriel à 140 mètres de son habitation. Elle et ses voisins s’inquiétaient, entre autres, des nuisances olfactives et sonores qui ne manqueraient pas de se produire après la mise en service.
Aujourd’hui, Arlette Leroux confirme les craintes qu’elle avait exprimées. Ses voisins également. « Nous sommes obligés de garder les fenêtres fermées tant les odeurs sont fortes, affirme-t-elle. Où que vous soyez, c’est impossible de rester dehors. »
Des nuisances olfactives et sonores
Le propriétaire épand la nuit, jusqu’à 3 ou 4 heures du matin. Le tracteur fait ses allers et retours autour de sa maison « à des heures indues. C’est du tapage nocturne » s’insurge-t-elle. Et le chargement des volailles se fait la nuit. Les livraisons d’aliments, le nettoyage du poulailler sont autant d’allers et venues qui gênent.
« Ma maison a perdu 25 % de sa valeur. Même si je le souhaitais, jamais je ne pourrai la revendre avec une telle perte.»
Le propriétaire du poulailler n’a pas souhaité s’exprimer.
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