A peine élu, la légitimité de Xavier Chouzy en tant que porte-parole des Gilets jaunes fait débat. Ils sont 80 à avoir élu ce pompier de l’Essonne le 8 décembre. Un chiffre loin d’être représentatif et qui « passe mal », notamment chez les Gilets jaunes de La Gravelle. « On n’était même pas au courant de l’élection ! J’ai découvert ça dans le journal », raconte Thomas qui regrette qu’il n’y ait « pas eu de prise de contact. On ne le connaît pas du tout ».
« Nous demandons un nouveau vote »
« On lui a dit samedi 15 décembre que la liste n’existe plus et qu’il n’était plus notre représentant. Maintenant, il a un rôle de coordination dans le département pour que l’on ait tous les mêmes supports et les mêmes revendications », précise Lucile, Gilet jaune du rond-point du Châtelier.
« Ce n’est pas la personne qui pose problème mais la façon de faire. Nous demandons un nouveau vote », réclame Cédric Jung, Gilet jaune des Coëvrons. Alors, Xavier Chouzy souffrirait-il du syndrome du parachuté ? En politique, difficile de faire l’unanimité sans même avoir fait campagne.
Plus d'informations dans notre édition du jeudi 20 décembre.
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