Laval. Paradise Lost

Nick, un Canadien, a rejoint son frère en Colombie. Dès son arrivée, il tombe amoureux de la belle Maria, qui le présente à son oncle chéri... Pablo Escobar.  

Malgré quelques flash-back mal maîtrisés, ce thriller prenant, librement adapté d’une histoire vraie, brosse un portrait glaçant de Pablo Escobar, le célèbre trafiquant colombien de cocaïne. Car, dans sa famille, il se montre charmant, généreux et très attentif au bien-être des siens, sans oublier sa générosité envers les pauvres de son pays, pour lesquels il fait construire des maisons, des routes et des hôpitaux. Puis, peu à peu, on découvre, derrière cette façade sympathique, le dangereux psychopathe. C’est cette double personnalité qui fait tout l’intérêt d’un film très prenant, dont le suspense monte en puissance jusqu’à la fin très réussie. L’interprétation, bien sûr, est à l’unisson, avec un Benicio Del Toro aussi séduisant qu’il peut être terrifiant.