Il y a un an, le sort des salariés de l’entreprise se jouait à la barre du tribunal. Aujourd’hui, ils envoient des persiennes anti-cycloniques à Saint-Barthélemy. Babin James a réussi à renaître des ses sciures. « Elle a été reprise le 1er décembre 2017. On l’a rachetée au tribunal car elle était en liquidation judiciaire », raconte Jean-luc Bigarré, patron de Plafitech et repreneur de Babin James.
« Nous avons des appels tous les jours »
Le redémarrage fut tout de même poussif pour l’entreprise. Difficile de relancer une machine grippée. « On avait pratiquement plus de business. Les trois premiers mois ont été compliqués. Même les banques ne pensaient pas qu’on finirait l’année en positif », explique Tony Babin, fils du fondateur de Babin James et responsable de l’entreprise.
« Nous n’avons aucune inquiétude sur les deux années à venir. Nous avons des appels tous les jours », assure Jean-Luc Bigarré. Le carnet de commandes se remplit et tous les employés qui travaillaient avant la reprise ont été gardés. Mieux, signe d’une prospérité presque retrouvée (une trentaine de personnes y travaillait il y a plusieurs années) il y a eu deux embauches et l’entreprise a maintenant deux apprentis plus des contrats en alternance.
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