Les témoignages sont parlants. Cette famille albanaise est venue en France « pour protéger la famille ». Même chose pour ces Kosovars. Alors, à la question de savoir s’ils retourneront dans leur pays, la réponse est la même : « C’est impossible d’imaginer repartir. C’est ici qu’on est en sécurité. »
Actuellement, RESF Mayenne aide 15 à 20 familles. « Sur Mayenne, il y en a une trentaine de connues. C’est considérable comme nombre, indique Catherine Destoop, membre de RESF Mayenne. A un moment, il y avait un roulement. Maintenant, on ne résout plus les situations. Il n’y a pas forcément plus d’expulsions, mais on les laisse dans la misère. »
« C'est un mauvais calcul de les maintenir dans cette situation »
« Ma fille n’est pas tranquille, elle ne dort pas bien, elle a peur pour nous », raconte un papa, anxieux. « C’est un mauvais calcul de les maintenir dans cette situation. Ils ne repartiront pas, note Geneviève Maigné, aussi membre de RESF. Tous les trois jours, ils sont rendus chez le médecin. »
Et la nouvelle loi sur l’asile et l’immigration, entrée en vigueur au 1er janvier, n’est pas de nature à les rassurer.
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