Guillaume Sorin a créé le Grenier d’Epeautre en juin 2005, pour permettre aux pèlerins et aux familles d’utiliser l’épeautre et faire du pain. L’entreprise est née dans le garage de son frère. « Après cinq ans, l’entreprise a percé et a aménagé impasse de la Fosse à Mayenne. Ensuite, le site Internet a été créé et il a explosé il y a dix ans, raconte François Delbeke, le nouveau patron du Grenier d’Epeautre. Aujourd’hui on marche avec un taux de progression de 10 % à 12 % par an. Nous sommes la deuxième société en France sur ce marché de niche. »
Huit emplois à Mayenne
Le site de e-commerce propose près de 380 références, dont une grande partie à base d’épeautre : farines, semoule, levures, pâtes, croûtons, gâteaux, petit déjeuner... Cette céréale, cousine du blé, a été réintroduite en France dans les années 50. Elle est connue pour ses valeurs nutritives supérieures à celles du blé. « Sainte Hildegarde de Bingen a vanté les mérites de cette céréale dans des écrits naturalistes qui ont inspiré un médecin allemand pour réaliser une ligne de produits diététiques. »
« On commence à faire de l’épicerie bio avec des confitures, des purées de fruits, des fruits secs, des soupes, des huiles, de la moutarde, des tisanes et des épices... », énumère François Delbeke qui insiste sur les valeurs diététiques et les qualités gustatives. « Nos produits sont fabriqués en France par des meuniers ou des sous-traitants. »
Pratique : site internet : www.epeautre.net.
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