Fils cadet d’une famille d’immigrés italiens, Louis Zamperini aurait pu devenir un voyou, s’il n’avait été doué pour la course à pied. À 19 ans, il est sélectionné pour les Jeux olympiques de Berlin de 1936, avant de s’engager dans l’armée de l’Air. En 1943, son avion s’écrase en pleine mer. Avec deux soldats rescapés, il dérive sur un canot... pendant 47 jours avant d’être fait prisonnier par les Japonais.
Le scénario de cette histoire authentique a été coécrit par Joel et Ethan Coen, et l’on sent bien leur influence dans cette aventure étonnante, qui montre la force de l’instinct de survie d’un homme.
Après l’épreuve du canot à la dérive, vient celle de la confrontation avec un officier japonais sadique.
Tourné en Australie, le film bénéficie d’une mise en scène ample (les scènes de combats aériens sont très réussies) et d’une photographie lumineuse. La mise en scène assez classique fait, parfois, penser à Clint Eastwood, ce qui est un joli compliment.
Jack O’Connell est sensationnel en héros qui subit, avec un courage extraordinaire, l’incroyable succession d’épreuves qui s’abat sur lui, tandis que Miyavi, célèbre chanteur au Japon, est très crédible en geôlier sadique. Dommage qu’il y ait quelques longueurs, et que la musique soit un peu envahissante.
Même si cela n’apparaît qu’à la fin, le pardon est au cœur de cette histoire magnifique. Pardon qui a permis au héros de se reconstruire et de se débarrasser de ses cauchemars. La dimension spirituelle est bien présente dans cette histoire exemplaire. La violence, souvent pénible, montre que l’homme peut se montrer, parfois, d’une terrifiante cruauté.
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