Le regard posé, le corps droit et la mine réfléchie. Dylan, 16 ans, a intégré en août dernier l’école des mousses, à Cherbourg. Il y a trois semaines, il a fait son entrée à Brest. Il revient sur cette formation.
« À Cherbourg, nous avons eu sept mois pour choisir notre métier. Au menu des cours : formation sécurité, maritime, militaire et académique », relate-t-il.
« Ce qui me plaît : le combat rapproché »
Aujourd’hui, il est entré à Brest, où il entame sa formation de fusilier marin.
Ce qui lui plaît avant tout ? « Le côté physique de ce métier, le combat rapproché, le maniement des armes régulier. On se surpasse », résume-t-il.
S’il a choisi ce corps de métier, c’est dans un but tout particulier. Celui de devenir commando, « il n’y a que le poste de fusilier marin qui permet d’y accéder », explique-t-il.
Gagner en maturité
En quelques mois, Dylan assure avoir vu sa maturité grandir vite, très vite. Initialement scolarisé au lycée Rochefeuille à Mayenne, le jeune homme ne s’y retrouvait pas, même s’il avait 13-14 de moyenne.
Tous les jeudis soir, de 16h30 à 18h30, Dylan s’est entraîné, « et le résultat est visible, se réjouit-il. Avant, je faisais deux tractions, maintenant, j’en enchaîne douze ! Mais au début, ce n’était pas une partie de plaisir. Le temps de prendre le rythme : de 6h à 22h le soir. »
En prime, pour être plus efficace, le téléphone est coupé toute la semaine. « On apprend alors à parler, sourit Dylan. Il y a une bonne ambiance entre nous, on s’entraide et c’est important. »
Retrouvez l'intégralité de cet article dans notre édition du 9 mai.
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