« Après des années de procédure, de mise en garde, nous avons pris cette ultime décision », débute Laurence Deflesselle, directrice adjointe à la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Encadrée par la gendarmerie, cette opération « motivée par l’extrême maigreur des animaux et une mortalité inhabituelle » a permis d’évacuer 50 bovins, des vaches allaitantes.
Cinq cadavres de bovins en décomposition
« Cela a été compliqué. Les bovins étaient sur différents sites, dans différentes communes. Les animaux sont très très maigres. Il a des problèmes sanitaires, de consanguinité. Ces bêtes ne sont pas habituées à l’intervention des hommes. Nous avons retrouvé au moins cinq cadavres en décomposition », indique Romy Turpin, responsable juridique de la Fondation Brigitte Bardot.
Une trentaine d’animaux sont restés dans l’exploitation. Même si elle n’est pas programmée, une seconde opération de retrait semble nécessaire. L’exploitant a déjà été poursuivi pour les mêmes raisons, il y a quelques années. Il sera de nouveau convoqué par la justice.
La DDCSPP indique : « Cette mesure est exceptionnelle. » Sur les quatre dernières années, trois cas ont concerné des exploitants agricoles.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.