Mi-avril, 45 personnes étaient réunies au premier étage de l’hôtel de ville de Marylebone, annexe de la mairie de Westminster (Angleterre). Toutes volontaires (traduction littérale), ces personnes ont demandé à recevoir la nationalité anglaise. Parmi elles, se trouvait Alexandra Gérolami, accompagnée de son père Hervé.
« Après mon Master de marketing à Paris, je suis partie à Londres afin d’inclure une dimension internationale à mon parcours, explique-t-elle. J’ai rapidement décroché un emploi dans une agence de relations presse et ainsi débuté ma carrière. Je l’ai poursuivie au sein de plusieurs agences de communication londoniennes et, depuis plus de deux ans, je suis très investie dans une agence franco-anglaise, The Belleville Collective. »
Des démarches simplifiées
Mais pourquoi Alexandra a-t-elle opté pour la double nationalité ? « Le Brexit a certainement encouragé ma démarche, bien que j’y pensais depuis quelque temps. Après plus de dix ans, avoir le droit de voter pour les décisions importantes dans le pays dans lequel on vit est une motivation. »
« Le manque de clarté sur le statut des expatriés post-brexit est évidemment entré en compte. Nous avons entendu beaucoup de choses mais rien de concret encore. J’ai donc un certain sentiment de sécurité avec cette double nationalité. Il faut préciser que le procédé a été extrêmement simplifié depuis deux ans. Les dossiers sont moins longs et cela n’a pris que quelques mois (3 mois) après l’envoi des documents nécessaires. »
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