À défaut de faire des vagues, le dossier des éoliennes revient dans l’actualité à Commer. Le projet, au départ constitué de six modules, est aujourd’hui divisé de moitié.
Après de nombreuses années de procédures judiciaires, le tribunal administratif de Nantes a rendu son verdict le 23 mai. L’autorisation d’exploiter est validée.
Ce seront donc trois éoliennes qui s’afficheront dans le paysage commerois, du moins pour deux d’entre elles, la troisième sera installée sur la commune de Martigné-sur-Mayenne, dans l’alignement des deux premières.
De fervents opposants
Vent debout contre le projet initial, avec d’autres riverains, le propriétaire du Château de Bourgon, Alain Ducatillon, reste combatifs. « Nous devons voir notre avocat prochainement pour étudier le rendu de justice », annonce-t-il.
Un pourvoi en cassation est toujours possible mais il déplore tant d’années de procédure et rappelle qu’à l’origine, l’architecte des monuments historiques avait émis un avis négatif sur ce projet.
Sans nouvelle procédure, ABO Wind pourrait enclencher les travaux dès 2020. En un an, les éoliennes pointeraient leur mât vers le ciel à 100 m du sol.
17 millions de kWh par an
Une fois opérationnelle, cette production d’énergie renouvelable représenterait 17 millions de kWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique domestique des communes de Commer et Martigné-sur-Mayenne.
D’une durée de fonctionnement de 20 à 25 ans, la charge du démantèlement des éoliennes incombera au futur propriétaire des éoliennes.
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