Vinyles trop nombreux dans la cabine du DJ, triplette au niveau du bar, plan d'évacuation manquant, moquette usagée... Au total, douze observations ont été notées dans le rapport de la commission de sécurité passée le 30 avril à la discothèque La Chamade à Entrammes.
C'est ce qui a mené à l'arrêté de fermeture pris par le maire le 17 mai.
Il a déjà arraché la moquette
Le gérant de la boîte de nuit, Jean Ternois, compte répondre une par une à toutes ces observations. Et il a déjà entamé des travaux pour se mettre en règle.
Avec son fils, il s'est déjà attelé à arracher la moquette usagée. Et dès mardi dernier, une entreprise de Saint-Berthevin est venue livrer un nouveau sol.
Il va aussi changer le velum, toile tendue au-dessus de la piste de danse.
Dans le même temps, son fils a emmené deux sièges dans un laboratoire afin d'authentifier leur caractère ignifuge. Jean n'a pas gardé le PV produit par l'entreprise qui lui a vendu ces sièges en 1999. « Ça, c'est la vie et la mort de la boîte, reconnaît Jean Ternois. J'ai 200 places assises. Je ne peux pas tous les changer. En 1999, j'avais dépensé 990 000 francs pour la déco intérieure. »
Déjà du mal à travailler
Cette somme, il sait que ne pourra pas la réinvestir. « On a déjà du mal à travailler. La capacité de La Chamade, c'est 900 personnes. Mais dans les faits, il y a 300 personnes. Au maximum, on est 400. Et les banques ne nous prêtent plus d'argent. Ils considèrent que notre activité peut être arrêtée du jour au lendemain », explique-t-il.
« Cet arrêté, ça salit le nom de La chamade, regrette encore Jean. C'est dur pour le moral. » Mais il va tout faire pour rouvrir le plus vite possible.
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