Jeudi 9 mai, le Monde et France 2 révélaient l'affaire. Le géant de l'agro-chimie Monsanto a fiché des personnalités politiques, journalistes, scientifiques et autres leaders d'opinion sans leur consentement par des agences de communication. Ce listing illégal est censé aider l'entreprise dans sa bataille pour défendre le glyphosate.
Outre les noms et coordonnées de ces personnalités, le groupe Monsanto classe aussi les personnes en fonction de leur influence, forte ou faible, et de leur propension, réelle ou supposée, à défendre le glyphosate.
Une plainte à Paris
Guillaume Garot, député mayennais, figure sur la liste de ceux qui sont les plus opposés à cet herbicide. « Ce fichier est illégal. Je demande à ce que la justice stoppe ces pratiques », déclarait début mai Guillaume Garot.
Depuis, le député de la première circonscription annonce « avoir porté plainte seul, en cohérence avec un autre élu ». Sa plainte a été déposée auprès du procureur du Tribunal de grande instance de Paris.
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