A l’entrée du bâtiment où vivent les dindons, tout le monde enfile sa blouse, sa charlotte et ses surchaussures. Prescription sanitaire oblige. La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) a invité ce vendredi 5 juillet différents élus tels que Valérie Hayer, députée européeene, ainsi que Guillaume Garot ou encore Yannick Favennec. D’autres éleveurs étaient aussi conviés. L’objectif de cette invitation : montrer les bonnes conditions de vie des animaux.
« Ça devient un bonheur de venir travailler l’été »
Avant d’entrer dans le bâtiment où sont élevés ses animaux, Jean-Yves Guérot, agriculteur mayennais présente les conditions de vie de ses bêtes. L’accès à une eau claire et fraîche est garantie en libre-service. Ses animaux peuvent également se nourrir de blé ou encore de maïs quand ils le désirent.
Malgré la canicule qui a frappé le département il y a quelques jours, les dindons n’ont pas subi ces conditions climatiques compliquées : « Les dindons étaient mieux que nous, au frais. Pour nous, ça devient même un bonheur de venir travailler », reconnaît l’éleveur. Le bâtiment dispose en effet de plusieurs turbines avec des ventilateurs. Les nombreux brumisateurs permettent également de raffraichir les animaux. Plusieurs fois par an, l’éleveur doit faire face à des contrôles de bien-être animal.
Aujourd’hui, Jean-Yves Guérot possède 5 700 dindons. Pour 1 500 m2 d’espace, on compte ainsi environ 3,8 dindons par mètre carré.
« Communiquer face aux interrogations de la violence animale »
« Les élus sont les bienvenus pour visiter notre exploitation. Ils peuvent voir de leurs propres yeux qu’on ne maltraite pas les animaux », peste Jean-Yves Guérot. L’agriculteur mayennais fait ainsi référence à la vidéo tournée par le député LFI Bastien Lachaud où apparaissent des porcelets gisant au sol.
« Il n’y a vraiment qu’une minorité de personnes véganes. Face aux intrusions de leurs militants et aux interrogations de plus en plus fréquentes sur la violence animale, il était important de répondre à toutes ces questions », explique l’éleveur.
Et quand la question sera posée sur la raison de la non-liberté de ses animaux en plein air, il répondra que « le cahier des charges ne lui permet pas de pouvoir laisser ses animaux dehors ». Il développe : « Si je laissais mes dindons errer dehors à leur volonté, je retrouverais la majorité tuée sur la route. Il faudrait un enclos. De plus, en raison, des habitations changéennes trop proches de l’exploitation, ce n’est pas possible. »
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