« Un jour, je regardais des vidéos sur Youtube avec mon fils d’un mec qui créait un champignon en bois avec sa tronçonneuse. Mon fils m’a dit : « papa quand tu auras ta nouvelle tronçonneuse je veux la même chose. » Sans plus attendre, Philippe El Roueily relève le défi. La tronçonneuse achetée, il se lance et prend rapidement plaisir : « Au départ je faisais ça pour le plaisir puis petit à petit on m’a demandé d’en faire pour des particuliers ».
Philippe El Roueily, vit aujourd’hui à Cigné. Anciennement bodybuilder, il s’est lancé dans une formation d’arboriste / élagueur l’année dernière. Depuis le début du mois de juillet, il a créé son entreprise « Arbre et passion ». Une entreprise qui vient valider la formation qu’il a réalisée durant un an.
S’il ne réalise ce métier que depuis peu, Philippe s’est lancé dans les sculptures depuis deux ans déjà par simple passion. Amoureux des arbres et de la nature, en témoigne, son t-shirt « Monsieur élagueur » et la boucle d’oreille en forme de feuille qu’il porte sur lui, l’arboriste allie son métier et sa passion.
« Créer ma propre entreprise me permet de réaliser mon métier en adéquation avec mes convictions. Cela me permet de continuer de promouvoir le respect des arbres », explique t-il.
Une 2e place à un concours de sculpteurs
Ces diverses créations lui ont valu une belle deuxième place lors d’une fête pour les sculpteurs à Carrouges. Une fois réalisée, le rendement de la sculpture est superbe. Mais avant ça, de longues heures de travail s’imposent. Le sculpteur utilise parfois jusqu’à quatre tronçonneuses pour travailler le bois dans les moindres détails : « Cela demande du travail. Je joue beaucoup sur la vitesse de taille. Au départ je me base sur une image avant de me lancer. »
Si certains ont besoin d’utiliser des craies pour faire les contours, ce n’est pas son cas. Concernant le prix des sculptures, celui-ci varie. Il varie en fonction du temps de travail mais aussi de l’utilisation du carburant : « C’est une activité qui consomme pas mal tout de même. On est toujours en prise avec le bois », explique l’arboriste. « Je ne fais pas cela pour l’argent, c’est vraiment une passion. L’idée pour moi est que ce soit accessible à tous », reconnaît-il.
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Car Philippe a conscience de l’attachement que porte les gens pour leurs arbres. « Je me rends compte que cela fait un petit truc aux gens quand je coupe leurs vieux arbres. Par exemple, si c’est le grand père qui avait planté l’arbre, cela fait un souvenir qui s’envole. » En sculptant une pièce de ces arbres abattus, l’arboriste donne une seconde vie à ces derniers. « Les gens sont heureux, ils placent la sculpture dans le jardin. En plus du décor, cela rappelle des souvenirs. Moi, ça me rend heureux. »
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