« J’ai eu un gros coup de cœur pour ce bâtiment. » Mathilde Boissinot s’apprête à donner une nouvelle vie à la sacristie de l’ancienne collégiale Saint-Tugal. Jeudi 5 septembre 2019 ) Laval, la jeune femme de 27 ans ouvrira la Nef, nom choisi en référence à l’histoire du lieu. Cependant, cette Lavalloise n’accueillera pas des chanoines mais des amateurs de cocktails. « Cela fait presque deux ans que je suis sur ce projet », confie la future gérante de l’établissement.
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Et pour cause, l’ancienne sacristie n’était encore qu’une ruine il y a quelques temps. « Tout s’effondrait, le plancher du premier étage n’était pas sûr de tenir. C’était incroyable d’imaginer quelque chose ici. » Du genre tenace, Mathilde Boissinot s’est accrochée à son projet. « J’aurais déjà dû ouvrir avant. Mais j’ai dû composer avec les décisions des architectes et des Bâtiments de France. Il y a eu des hauts et des bas, les gens me disaient de laisser tomber. Mais je n’ai pas abandonné », complète-t-elle. Le bâtiment voisin du palais de justice a ainsi été restauré dans les règles de l’art. « Les poutres ont été changées, les murs piquetés... Mais nous avons conservé un escalier en bois qui date du XIVe ou du XVe siècle », fait part Mathilde Boissinot.
120 m2 répartis sur deux étages
Aujourd’hui, le plus gros des travaux est terminé. Seule l’entrée qui donne sur la place Saint-Tugal doit être aménagée. « Un coffret en bois sera installé le long du muret. Cela offrira un petit extérieur », présente la gérante. A l’intérieur, Mathilde Boissinot pourra compter sur une superficie de 120 m2 répartis sur deux étages. « Au rez-de-chaussée, ce sera davantage un mode bar alors qu’à l’étage, on retrouvera plus un esprit salon. Encore au-dessus, j’ai un espace où je pourrai entreposer mon stockage », situe la jeune femme originaire d’Argentré. L’ensemble sera aménagé selon un style industriel. « Le mobilier sera dépareillé, j’ai beaucoup chiné dans les brocantes pour trouver ce que je voulais. »
Une quarantaine de cocktails à découvrir
Dans cet espace atypique, la Nef espère attirer une clientèle en quête de découverte, dans une ambiance « posée ». Les amateurs de dégustation devraient avoir l’embarras du choix, puisqu’une quarantaine de cocktails ne demanderont qu’à être sirotés. A la carte, figureront par exemple un cocktail fermé sous cloche au bois de pommier, ou encore un Mojidos. « C’est un mojito au Calvados, que j’ai découvert lors de mon alternance à l’hôtel Le Normandy à Deauville. Mes amis l’ont testé et l’ont approuvé à l’unanimité », sourit la titulaire d’une licence en hôtellerie-restauration, valorisée par une mention de barman. Bières, whiskies ou encore boissons non alcoolisées complèteront la carte de l’établissement, le tout accompagné de planches à déguster.
La Nef sera ouverte du mardi au jeudi de 17h à minuit et de 17h à 1h les vendredis et samedis. Pour accueillir ses premiers clients, Mathilde Boissinot espère pouvoir compter sur du renfort pour l’aider dans le service. « J’ai besoin de quelqu’un avec un peu d’expérience, pour un contrat de 20h par semaine au départ », annonce la jeune femme. Une recrue qui constituera peut-être avec elle le cocktail gagnant pour La Nef.
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