Passer la barre des 600 km. C’est l’objectif que s’est fixé Alexis Leboissetier, Mézangéens, avant le départ des 24h du Mans vélo. Son ambition peut paraître démesurée quand on sait que l’année dernière, il avait bouclé ses 24h avec 493 km au compteur. Mais cette année, Alexis s’est davantage préparé et s’est entouré d’un staff pour suivre ses performances.
Autre élément important, le sommeil qu’il faudra réussir à gérer. Ou plutôt auquel il ne faudra pas succomber. Ce qu’il n’a pas réussi à faire lors de l’édition précédente : « Après les massages avec mon kiné, j’ai voulu me reposer cinq minutes et finalement je me suis endormi durant 45 min », regrette-t-il. D’autant plus que les conditions météorologiques n’ont pas permis de performer.
« Je suis reparti à froid après avoir dormi et comme il faisait également froid sur le circuit, j’étais frigorifié et ai dû une nouvelle fois m’arrêter 1h30 », explique-t-il. Cette année, pas question de dormir même si « en cas de nécessité, il prendra le temps de se reposer », reconnaît le jeune cycliste qui vient de valider une licence en professionnel marketing.
Un coach spécialisé pour ces 24h
Cette année, Alexis Leboissetier est entouré d’un coach depuis novembre dernier pour préparer ces 24h. Licencié au club de Saint-Georges-sur-Erve, le jeune coureur de 22 ans a fait une préparation spécifique avant de reprendre sa saison sur route. Natation, VTT et course à pied étaient au programme durant deux mois.
Ensuite il a repris sa saison sur route sans forcément briller comme il l’espérait. Finalement, le coureur cyliste a décidé de faire une coupure depuis juin et se consacrer totalement aux 24h du Mans vélo. « En arrêtant les courses dès juin, je ne prends pas le risque de chuter », reconnaît-il.
Samedi, concentration sera le maître mot après quelques heures de courses. « Certains coureurs le font pour le plaisir, c’est bien, il y a une bonne ambiance entre tous mais certains ne sont pas habitués à rouler en file indienne et parfois il y a quelques chutes », regrette le jeune homme.
Il raconte le départ : « On part comme les 24h moto. Tous les coureurs d’un côté, les vélos de l’autre et au top départ, on court vers nos vélos. »
« Tout se joue au mental »
« 24 h, finalement, ça passe vite. C’est très difficile à expliquer, il faut le vivre. On passe par différentes émotions. Tout se joue au mental finalement », explique Alexis. A ses côtés, ses parents ont également un rôle important dans les paddocks : « Parfois il faut trouver les mots pour le rebooster, reconnaît son papa. On ne dort pas des 24 h. On ne veut pas qu’il se retrouve seul en pleine nuit avec un problème. On est aussi pris par l’enjeu », ajoute-t-il. L’année dernière, Alexis avait pris la 39e place de la course. Cette année, le classement lui importe peu. « Le réel objectif, c’est les 600 kilomètres. »
Une préparation en cas de chaleur
Pour sa deuxième participation, Alexis Leboissetier fait désormais attention à de nombreux détails.
« L’année dernière, c’était une première expérience, là je me sens plus fort ». Et pour cause, le Mayennais s’est préparé à toute éventualité. En juillet lors de la canicule, il s’est forcé à dormir sous 30° et rouler le matin sous de fortes chaleurs. « La chaleur, ça ne me fait pas peur, au contraire, maintenant, je suis prêt. J’ai vu qu’ils annonçaient des conditions idéales samedi. C’est le top pour tous les coureurs quand il fait beau et pas trop froid comme l’année dernière », avoue-t-il.
Alexis roulera également avec une oreillette qui lui permettra d’être en relation constante avec son entraîneur et sa famille.
Plein de petits détails qui dimanche à 15h pourraient faire la différence dans l’objectif des 600 km qu’il s’est fixé. « Si j’ai mis cet objectif-là, c’est qu’il est atteignable et que j’en suis capable », conclut-il.
Facebook : Pour suivre les performances d’Alexis ce week-end en images et contenus vidéo, rendez-vous sur la page Facebook : Team Rossignol cycling
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