Après avoir “vu Orange” pour des coupures Internet et téléphone à répétition, le maire de La Bazoge-Montpinçon, Grégory Heurtebize, “pète un câble” contre Enedis. Il remet en cause la réactivité du gestionnaire du réseau de distribution d’électricité.
« Nos vestiaires de foot sont terminés depuis un moment maintenant. Nous avons donc demandé à Enedis un raccordement au réseau électrique avec l’installation d’un compteur. Ils nous ont annoncé que nous serions raccordés le 3 juin. Résultat, nous avons dû attendre le 30 août. »
L’édile ne décolère pas.
Il plaide pour la diminution de la sous-traitance
« Nous avions un tournoi de football fin juin. Sans électricité, nous devions soit l’annuler soit faire installer un compteur provisoire, ce que nous avons fait. Mais cela a été le branle-bas de combat. »
En juillet, un technicien Enedis se déplace finalement. « Il est arrivé avec un compteur Linky, et rien d’autre. Ce n’était pas ce qu’il nous fallait. Il est donc reparti sans rien faire. » La municipalité a alors été invitée à passer par un sous-traitant. « Mais quand on l’a appelé, il nous a dit ne plus travailler pour Enedis. »
Maintenant que le problème est résolu, Grégory Heurtebize estime « qu’il est de mon devoir d’informer nos concitoyens, des dysfonctionnements et incohérences de cette structure. Je plaide pour la diminution de la sous-traitance et le retour aux agences locales. Proximité, réactivité. Je vous dispense de l’historique très dense mais je puis vous affirmer que nous avons de nombreux mails et échanges téléphoniques en passant par la Vendée, la Haute-Garonne et la Sarthe, pour enfin obtenir le fameux courant. Cela s’appelle ne pas être en phase. Devais-je rester neutre ? Non... »
1 500 € à régler
La facture forfaitaire de 1 500 € finit de contrarier l’élu. « C’est du racket, pour deux heures d’intervention. »
Contacté, Enedis justifie ce problème avec la commune par une « mauvaise compréhension au départ. La mairie avait fait une demande de dépose de compteur, mais cela n’entraîne pas systématiquement une pose. Après avoir réglé ce problème, une entreprise nous a fait faux bond. Nous n’avons qu’un sous-traitant en Mayenne. Il a donc fallu en trouver un autre et ce n’est pas si simple. Nous faisons 1 100 raccordements par an, heureusement tous ne se passent pas comme celui-là. On convient que le laps de temps a été long », explique Patrice Coquereau, délégué départemental Enedis.
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