Catherine Fargeas, cette habitante de Larchamp a déposé plainte, « pour dégradations de l’habitation et empoisonnement ».
La Larchampoise vit depuis une vingtaine d’années dans un petit vallon. Son voisin agriculteur avait des chevaux dans ses prairies.
À lire aussi
A la retraite en 2010, le voisin loue son terrain, situé à 8 m de l’habitation de Catherine, à une agricultrice qui l’utilise pour de l’épandage.
Début des ennuis en 2013
En 2013, les ennuis sérieux commencent. D’abord avec la mort des chèvres et du terre-neuve atteint d’une tumeur.
La même année, sa fille de 11 ans, tombe gravement malade sans que ni l'hôpital de Pontchaillou à Rennes, ni celui de Necker à Paris, ne posent vraiment de diagnostic.
Fin 2016, la mère de famille commence à développer à son tour des tumeurs.
Suspicion d'empoisonnement
Une endocrinologue évoque la première un problème environnemental avec des suspicions d’empoisonnement aux pesticides confirmés par les diagnostics de son, « médecin traitant et du vétérinaire ».
En septembre 2018, Catherine Fargeas adresse des courriers à tous les services concernés ainsi qu’à l’agricultrice.
Le centre antipoison d’Angers a ouvert un dossier et souhaite connaitre les noms des produits utilisés et une enquête de gendarmerie est lancée.
Enquête de gendarmerie
Sur les conseils d’un médiateur, Catherine Fargeas décide de porter plainte en juillet 2019. Pour les démarches et le dossier, elle est aidée par l’association des victimes de pesticides de l’Ouest et par des agriculteurs bio.
Depuis, la préfecture gère le dossier et cherche notamment une solution pour mettre la famille en sécurité.
« Le maire m’a également confirmé que l’agricultrice arrêtait l’épandage dans les vallons mais je crains que ces terres ne soient relouées à d’autres agriculteurs. »
Ce qu’elle aimerait, c’est que le maire signe un arrêté pour stopper l’épandage autour de chez elle et que les terres « redeviennent des prairies avec des haies pour stopper les écoulements dans ma cour quand il pleut ».
« Je veux dire au gouvernement qu’il a la responsabilité de ne pas laisser empoisonner les riverains ».
Une demande de prise en charge à l’unité de pathologie des maladies professionnelles et environnementales de Rennes devrait bientôt leur être accordée.
Un lien devrait alors être fait entre les produits et la maladie. »
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.