L'ambiance n'était pas des plus sportives samedi après-midi aux Gandonnières à Laval, lors du match de N3 qui opposait la réserve du Stade lavallois et La Roche-sur-Yon. Derrière la main courante, un membre de la délégation vendéenne a, à plusieurs reprises pendant la rencontre, invectivé François Seguin, l'entraîneur lavallois. A plusieurs reprises, depuis sa zone technique, ce dernier a répondu aux provocations du dirigeant visiteur. Dès la fin du match qui s'est soldé par une défaite de Laval dans les arrêts de jeu, François Seguin a enjambé la main courante pour violemment plaquer au sol la personne qui l'avait harcelé pendant le match.
Directeur sportif et agent de joueurs
Le provocateur est Kévin Hautcœur, dirigeant au titre de directeur sportif de La Roche-sur-Yon Vendée Football, également connu pour ses fonctions d'agent de joueurs. A l'époque où l'esprit sportif l'habitait, il a été athlète, sacré champion d'Europe espoirs du 800 m en 2005.
Les services de sécurité et des dirigeants du Stade lavallois ont rapidement séparé les deux hommes.
Des comportement inacceptables
Dans un communiqué, les dirigeants du club tango « dénoncent l’attitude de M. Seguin qui n’avait pas à se déplacer pour se faire justice. Ces comportements individuels ne sont pas acceptables sur les terrains de sport et ils ne représentent aucunement les valeurs de notre club ».
« Les membres du Directoire du Stade lavallois MFC vont recevoir M. Seguin et entendre ses explications. Ils en tireront des conclusions objectives. Ils se réservent le droit de donner toutes suites, avec la plus grande fermeté ».
La Roche ne portera pas plainte
Interrogés par téléphone, les dirigeants du club de la Roche-sur-Yon informent qu'ils ne porteront pas plainte contre François Seguin ni contre le Stade lavallois. Les instances du football devraient en outre donner suite à l'affaire.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.