Soutien psychologique, sophrologie, atelier socio-esthétique, gymnastique... On le sait moins, mais la Ligue contre le cancer, cela peut aussi être une aide financière pour les malades. En 2018, l’association a soutenu 45 familles en Mayenne.
Touchée par un cancer du sein en 2014, Nadine Péan fait partie des personnes aidées. Avec le départ de la maison de son quatrième enfant et la baisse de sa pension, elle s’est retrouvée en difficulté lorsqu’il a fallu régler sa facture de foncier d’un peu plus de 500 euros.
Un dossier monté avec son assistante sociale
Sur les conseils de la Ligue contre le cancer qu’elle fréquentait régulièrement pour faire du sport, elle a alors monté un dossier auprès de son assistante sociale. Et son dossier a été validé par la commission d’aide sociale.
« Ça m’a vraiment bien aidée. Je ne sais pas comment j’aurais fait », remercie encore Nadine.
La maladie touche aussi au portefeuille
La maladie n’épargne pas les corps, mais il touche aussi au portefeuille. Mère au foyer, Nadine allait se lancer dans une formation d’auxiliaire de vie en septembre 2014. Une fatigue accentuée l’a incitée à laisser sa place. « Pour ce métier, il faut être en forme. Je sentais que je serais arrêtée rapidement. » En décembre, trois mois plus tard, elle apprenait la maladie : un cancer du sein.
Aujourd’hui encore, alors qu’elle souhaite retravailler, Nadine, également diabétique, est fatiguée. « Je ne peux pas faire 8h. Je ne peux travailler que le matin ou l’après-midi. »
Dans ces conditions, un soutien-gorge adapté à sa mastectomie à 50 euros, cela compte. « Quand j’étais en traitement, j’ai acheté des pommades pour que ma peau soit bien hydratée », raconte encore Nadine. Ce n’est pas remboursé.
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« Il faut venir parler ne serait-ce qu'une fois »
« Je n’ai pas été aidée dès le départ par la Ligue contre le cancer, reprend-elle. Je ne voyais pas l’utilité de venir. Je me sentais bien entourée. Mais je regrette de ne pas être venue plus tôt. Il faut venir parler ne serait-ce qu’une fois. »
Au-delà d’une aide financière ponctuelle, c’est une philosophie que Nadine a trouvée à la Ligue. « Cela m’a aidée à relativiser. Quand on vient ici, on se dit qu’il y a plus grave et qu’on n’a pas le droit de se plaindre. Avant, je me disais que si j’avais un nouveau cancer diagnostiqué, je ne prendrais pas de médicament. Et puis, un jour, une dame qui avait un nouveau cancer m’a dit “Oui, mais on est en vie”. Ça m’a trotté toute la semaine dans la tête. Je lui ai dit “Merci”. »
Des échanges riches
Nadine assure aussi que les échanges lui ont beaucoup appris, même si elle n’a commencé à venir aux différents ateliers de la Ligue qu’en septembre 2018. « Les échanges sont riches. Par exemple, j’ai découvert que j’aurais dû marcher pendant que j’étais malade. ça aurait évité que mon arthrose se réveille. J’étais entourée avec mes copines, mais on n’échangeait pas. Et puis, on est une bonne équipe, on rigole, on est content de se voir. » Alors, même si Nadine va s’éloigner de Laval, elle compte bien revenir autant que possible à la Ligue.
La 7e édition des Foulées d’octobre rose se déroulera dimanche 13 octobre, square de Boston à Laval. Un village accueillera divers stands dimanche 13 octobre de 9h à 12h30, square de Boston. Au programme : randonnée de 5 km à 9h30, randonnée paddle sur la Mayenne entre 9h45 et 11h15 (venir à 9h avec sa chasuble, son matériel et son gilet de flottaison), foulées des familles et groupes de 10h à 10h20, zumba party de 10h15 à 10h45, foulées des femmes à 10h45, lâcher de ballons à 12h. Retrait des chasubles et inscriptions samedi 12 octobre de 9h à 17h place du jet d’eau. 10 € l’inscription. Cette année, le parrain des Foulées est Gabriel Bordier.
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