Colette Galpin a tenu un commerce pendant 40 ans dans le centre-bourg d'Andouillé. Avec son décès, une page de l'histoire de la commune se tourne.
Issue d’une fratrie de 11 enfants, avec Georges, son époux, ils ont eu deux enfants, Jacqueline et Daniel.
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A 16 ans, Colette qui n’aimait pas le travail à la ferme est employée 2 ans à l’Hôtel de la gare à Evron où elle développe un goût certain pour le commerce.
A 21 ans, Colette épouse Georges Galpin.
Un goût prononcé pour le commerce
En 1958, Pierre Rivière de St-Jean-sur-Mayenne achète une épicerie à Andouillé pour l’un de ses fils qui n’est finalement pas intéressé par la gérance qui est alors proposée à Colette.
Colette remonte ses manches et ouvre l’épicerie de 7h le matin à 20h (21h l’été) tous les jours avec une unique fermeture du dimanche après-midi.
Le couple Galpin rachète le fonds de commerce.
Un bâtiment de 500 m2
Le chiffre d’affaires augmente, une première vendeuse, Thérèse Fairen est embauchée, puis une seconde, Chantal Mulot.
En 1983, le couple Galpin s’associe avec Daniel, le fils, et font construire un bâtiment de 500 m2 avec un rayon boucherie. Daniel se souvient :
L'ouverture fut 5 jours de fête à Andouillé, nous avons enregistré 700 passages clients le 1er jour. »
En 1997, l’entreprise familiale n’est pas reprise par Daniel qui se tourne vers un bar-brasserie. M. et Mme Besnard, des personnes extérieures, l’ont acheté.
Optimiste et exigeante
Daniel décrit sa mère comme étant : « une femme d’affaires et de caractère, toujours optimiste, avenante, exigeante, pour qui la base du commerce était d’accueillir le client avec le sourire. » Derrière ce fort caractère, se cachait aussi une femme de cœur et une femme coquette.
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