Quel regard portez-vous sur cette saison ?
C’est une saison ratée. Pour la première fois depuis que je fais du vélo, j’ai l’impression de ne pas avoir progressé. Ce n’est pas un manque de motivation mais je n’ai jamais réussi à faire ce que je voulais en course. Je comparais toujours avec la saison dernière. Je crois qu’il y a eu seulement deux courses où je me suis senti mieux. On m’a dit que la deuxième année était plus compliquée.
« En arrivant, j’ai perdu toute confiance en moi »
Pour autant, votre équipe, Vital Concept-B&B Hotels, vous a prolongé d’une année ?
Oui, ça fait du bien. L’équipe était contente de ma première saison alors elle me laisse encore une chance de prouver.
Allez-vous changer quelque chose pour la saison prochaine ?
Je change d’entraîneur et arrive dans le groupe de Rémi Deutsch. J’avais le même depuis quatre ans. Cette fois, il est rattaché à l’équipe.
Il y a bien un souvenir heureux cette saison ?
Le Tour de Bretagne. Je sortais d’une période compliquée, l’ambiance était super. C’était top.
Qu’est-ce qui change dans le monde professionnel ?
Même en amateur, on ne fait que du vélo. Chez les pros, l’aspect mental joue beaucoup. C’est plus dur. Il faut être très autonome. Il y a de nombreux déplacements et moins de récupération. Ça arrive de partir trois jours pour une journée de course. Si elle est ratée, c’est très décevant. En arrivant, j’ai perdu toute confiance en moi.
Vous n’êtes que trois cyclistes professionnels mayennais.
C’est un honneur. La Mayenne a eu de très bons cyclistes par le passé. Arnaud Courteille (Vital Concept-B&B Hotel) et Clément Davy (Groupama-FDJ) sont aussi dans le peloton.
« L’objectif est de retrouver mon niveau »
D’ailleurs, vous courez dans la avec Arnaud Courteille.
Je suis très content de son arrivée. On se connaissait peu. Il a de l’expérience, il m’a conseillé. C’est rassurant.
Quelle est la suite du programme ?
Pas de vélo pendant trois semaines. Je vais repasser en Mayenne car je n’ai pas trop le temps pendant la saison. L’objectif est de retrouver la confiance et mon niveau.
Quel est votre style ?
Je suis un puncheur. J’aime bien les arrivées en bosse mais pas trop longues.
Quel est le rêve absolu ?
Mon rêve était de passer pro. Désormais, c’est le Tour de France. Quand mes coéquipiers, comme Pierre Rolland, le racontent, c’est à part. Tout est multiplié par mille. Si je retrouve mon niveau, je pense pouvoir courir encore cinq ou six ans. C’est dans un coin de ma tête.
Et en Mayenne ?
J’aime les Boucles de la Mayenne. Je demande toujours à faire cette course. C’est toujours un plaisir de courir sur mes anciennes routes d’entrainement.
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