Installée à La Gare à Meslay depuis 2003, la compagnie théâtrale du Moulin en herbe poursuit ses représentations de spectacles pour tout public à partir de 5 ans.
Cinq ans après La princesse est malade, Pierre Chauveau et Anne Chamaret préparent leur nouvelle création.
Intitulé provisoirement Poésie mécanique ou l’histoire de P’tit Pierre, ce spectacle s’inspire de la vie de Pierre Avezard, un vacher et bûcheron du Loiret infirme (il était sourd et malvoyant de naissance) et autodidacte qui a créé un manège extraordinaire à la fois inspiré de ses différents voyages et sorti de son imagination.
Ce manège est aujourd’hui exposé à La Fabuloserie à Dicy dans l’Yonne. « L’idée de ce spectacle a germé il y a quelques années lors d’une rencontre avec une comédienne suisse qui avait adapté une pièce de Suzanne Lebeau inspirée de l’histoire de Pierre Avezard, explique Anne Chamaret. La comédienne nous avait parlé du musée de La Fabuloserie. Quelques années plus tard, on s’y est arrêtés et on a été très émus par cette histoire. C’est de la pure poésie, de l’art brut dans un monde brutal envers lui. Heureusement, il a eu la chance d’avoir une famille aimante. »
Reconstitution du manège de Ptit Pierre
Cet univers créatif ne pouvait que séduire le couple qui venait à l’époque de changer de registre et s’essayerait à l’art du théâtre de marionnette avec l’adaptation du conte d’Eric Dauzon, La Princesse est malade.
Pierre Chauveau, décorateur de formation, a retrouvé son établi pour créer le décor, les personnages en tôle peinte et le fameux manège. Ce dernier lui a donné du fil à retordre. « Il me faut trois moteurs pour faire tourner l’ensemble, alors que lui n’en utilisait qu’un. »
En compagnie d’Odile Bouvet leur metteur en scène de La Princesse, Anne et Pierre ont créé une nouvelle histoire en partant du manège pour revenir à l’histoire de Petit Pierre, « un homme moqué par les autres en raison de son handicap et qui a fini par attirer l’admiration des gens qui venaient voir son invention. Ce sera un spectacle intimiste pour des petites jauges d’une centaine de personnes ».
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