La ville de Saint-Berthevin vient de se doter d'une directrice culturelle. Raphaële Branellec assurera la programmation du Reflet et la cohésion du projet culturel.
Quel est votre parcours ?
J’étais auparavant en poste à Rosporden, près de Concarneau dans le Finistère, une collectivité dont la taille est similaire à celle de Saint-Berthevin. J’assurais la programmation des spectacles, la gestion de la médiathèque et la direction des enseignements artistiques pour une association à laquelle la Ville avait déléguée sa politique culturelle. J’ai occupé ce poste pendant huit ans,
j’avais envie de nouveauté sans quitter le Grand Ouest. L’appel à candidature de Saint-Berthevin m’a séduite.
Pourquoi ?
il y avait l’attrait du Reflet, un nouveau lieu. C’est un beau défi que de faire vivre cette nouvelle structure qui est particulièrement intéressante. Au-delà de l’équipement en lui-même, on ne part pas de rien en termes de politique culturelle. Il y a une équipe municipale et une équipe d’agents volontaristes. Je pense à l’équipe de la bibliothèque qui a su prendre de belles initiatives. Il y a également l’atelier Del’Aune, dont nous venons d’accueillir les deux nouveaux artistes en résidence. Nous avons aussi des partenariats avec l’antenne du conservatoire.
Quelles seront vos missions ?
Il s’agit de professionnaliser et de gérer tous les projets culturels de Saint-Berthevin, dont la programmation des spectacles en lien avec la commission extra-municipale.
Je devrai travailler sur la diffusion, mais aussi sur la création, notamment pas le biais des résidences à l’atelier Del’Aune, et au Reflet avec la Cie T’Atrium avec laquelle nous allons renouveler une convention de trois ans.
Je devrai également travailler avec l’antenne du conservatoire, le Reflet et la médiathèque pour développer un projet culturel transversal qui favorise l’échange entre les pratiques professionnelles et amateures.
Quels seront les temps forts de votre première saison ?
Cette saison a été préparée par la commission extra-municipale avant mon arrivée. Il y a une douzaine de dates, dont des partenariats intéressants avec la Folle Journée, l’Europa Jazz festival ou le Chaînon manquant.
Je pense que je préparerai la prochaine saison dans le cadre d’une réflexion pour une compétence et une cohérence intercommunale. Sans perdre notre indépendance, mais pour éviter les doublons et optimiser nos équipements respectifs.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.