L'avant-dernier parcours de notre série des étudiants mayennais est celui de Simon Courteille, 20 ans, originaire de Saint-Baudelle. Le jeune homme envisage une carrière de journaliste sportif.
En CM1/CM2, j’inventais des commentaires de matches de foot sur un cahier. »
En fin de collège, le Baudellois troque le cahier contre un blog et un compte Twitter qu’il crée le 30 mai 2014 : Passion Football Club. Il poste des compte-rendus de matches ou de petites interviews.
Grâce à son compte Twitter, petit à petit il se fait un réseau qui lui permet, vers 16 ans, de discuter avec Thierry Ambrose, « une jeune pépite française qui évolue à Manchester city ». Simon rédige un article sur le professionnel et, de fil en aiguille, le compte Twitter prend de l’audience jusqu’à atteindre aujourd’hui les 195 000 abonnés.
Correspondant au Courrier de la Mayenne
Pendant ses années lycée, le jeune passionné a pu faire de belles rencontres, souvent « au culot ». Son culot le conduira à être rappelé par Bacary Sagna himself, joueur de l’équipe de France, qui « s’excuse au téléphone de ne pas avoir répondu la première fois alors qu’un rendez-vous avait été calé ! », se remémore Simon, tout sourire mais avec humilité.
En terminale ES, le métier de journaliste sportif commence à bien lui parler, « surtout pour être au contact de sportifs ».
Pour étoffer son dossier, Simon pousse la porte du Courrier de la Mayenne et devient correspondant local pendant quelques mois.
Je ne tente pas les concours d’école de journalisme, je m’inscris en licence Info com à Rennes ».
En cours d’année, il découvre l’existence de l’école du journalisme à Nice.
Elle ne fait pas partie des quatorze écoles reconnues par le journalisme mais elle a l’avantage de proposer une 3e année spécialisée dans le sport ! »
Alors qu’il valide sa 1re année à Rennes, il est accepté à Nice. Il s’engage pour un Bachelor de journalisme tous médias spécialisation journalisme sportif. Les frais de scolarité des deux premières années s’élèvent à 5 815 € et à 6 515 € pour la 3e.
A raison d’environ 25h de cours hebdomadaires, les matières étudiées vont du droit de la presse à la géopolitique en passant par l’art oratoire.
On est préparé à travailler sur tous les supports médias et l’enseignement est vraiment de qualité. »
L’étudiant avance pas à pas. Rien n’est figé pour celui qui aimerait réaliser son stage de 2e année en radio et celui de 3e « plutôt pour un support national ».
Les cours de MoJo, video reportage, lui plaisent. De plus en plus attiré par le cyclisme, Simon se verrait bien « faire du Nicolas Geay, journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme à France Télévision qui réalise des reportages en immersion avec des interviews avant course et des commentaires après course ».
A ceux qui souhaiteraient suivre cette voie, Simon conseille de beaucoup lire, mais aussi,
Accepter toutes les propositions qui s’offrent, être curieux, échanger avec tout le monde sur tout et sur rien, parce que l’info peut se trouver au milieu de tout ça. Tu peux être très bon, avoir d’excellents résultats mais tu ne fais rien sans les contacts ».
Au hasard de ses rencontres professionnelles, quelqu’un lui a dit un jour que, « pour réussir dans ce métier, il faut 50 % de chance, 40 % de contacts et 10 % de travail. Moi je crois que c’est un métier exigeant qui demande avant tout beaucoup beaucoup de travail ! »
Pratique : Twitter Passion Football Club : @passionfootclub
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.