« André Vanderlei est la pierre angulaire de l’Etoile lavalloise. » Julien Moreau, coprésident du club de futsal de Laval, ne tarit pas d’éloges sur son entraîneur.
Coach de l’équipe première depuis quatre saisons, il est bien plus que cela. Ami, confident, protecteur, éducateur et « mentor » pour Louis Marquet, le capitaine...
Son rayonnement et son influence au sein du club sont inégalables. « C’est un gros bosseur. Je compte aller beaucoup plus loin avec lui. Même si je ne connais pas les autres, c’est le meilleur coach de France », confie Louis Marquet.
« Les valeurs sont très importantes. C’est une famille. »
Le gymnase Pierre-Emerick Aubameyang est sa deuxième maison. « Je m’occupe de l’équipe première. Il y a entraînement tous les soirs. Dans la semaine, je gère les sports-études collège et lycée du club. Match le samedi et je viens voir les autres équipes le dimanche », dit-il avec ce grand sourire qui le caractérise.
Il chérit le futsal. Son sport. Sa passion. Presque sa vie.
Le natif de Recife dans le nord du Brésil partage des valeurs qu’il transmet aux gens de l’Etoile lavalloise : confiance et respect. « Les bénévoles s’impliquent beaucoup. Je ne recrute pas un joueur mais un homme pour un projet. Les valeurs sont très importantes. C’est une famille. »
« Je suis coach sur le terrain, un ami en dehors »
Son équipe est à son image : généreuse. « J’ai le cœur sur la main. Je suis coach sur le terrain. Un ami en dehors. Si un joueur a besoin, je lui tends la main. »
Aller chez le médecin avec Samir Brioua pour sa blessure à la cheville, aider les joueurs brésiliens du club dans leurs démarches administratives semblent des évidences pour André Vanderlei. « C’est mon rôle de coach », ajoute-t-il.
En 2006, Julien Moreau est parti en Belgique pour observer le fonctionnement du club de Charleroi. « André est le seul joueur avec qui je discutais. Il m’a même fait visiter la ville. »
Une passion venue de son grand-père
« C’est un homme avec des valeurs collectives de travail et de générosité. Il apporte toute son expérience en tant que joueur et entraîneur », confie Louis Marquet.
André Vanderlei commence le futsal à cinq ans grâce à son grand-père. Parti du Brésil à vingt ans pour rejoindre la Belgique et Charleroi, il fait partie d’une génération dorée qui échoue deux fois en finale de la ligue des champions en 2002 et 2003 avant de la remporter en 2005.
Il se balade toujours avec ses médailles dans son sac. « Mon meilleur souvenir reste la première finale perdue. C’est elle qui nous a motivés pour travailler encore plus. »
« Je termine les matchs encore plus fatigué qu’en tant que joueur. »
Il jouait pivot. Il est encore le recordman de buts dans la compétition avec 54 réalisations. Naturalisé belge, il est devenu international et a participé à deux championnats d’Europe. « Mon dernier match international était au Brésil. »
Sur le banc, André Vanderlei est exigeant. Avec lui-même et avec les autres. Il gesticule, harangue, encourage ses joueurs. « Je termine les matchs encore plus fatigué qu’en tant que joueur. Je ne laisse jamais mes joueurs dans une zone de confort. »
Toujours en costume
Ce père de deux filles porte toujours un costume. « Quand je suis sur un banc, je représente mon club et mon sport. Je dois donner une bonne image pour le valoriser. »
André Vanderlei est un homme simple. Il ne compte jamais ses heures. « Mon plaisir quotidien reste d’emmener ma fille à l’école. Aujourd’hui, je me sens pleinement Lavallois. »
Une remise en question permanente. A chaque objectif rempli, un autre se profile.
« Il est ambitieux »
« Il est ambitieux, comme le projet. On ira en D1, c’est sûr. C’est l’homme qu’il nous faut », décrypte Julien Moreau.
« L’année dernière, il était surnommé “la boule de cristal“. Il annonçait ce qui allait se passer. Cela arrivait à chaque fois, en bien ou en mal. »
Connaît-il son avenir et celui de l’Etoile ?
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