« Elle avait la volonté farouche que toute chose soit menée à son terme », confie Denis Churin, adjoint à la mairie de Villaines-la-Juhel, mais aussi et surtout, neveu de Marie-Thérèse Colin, décédée le 25 décembre 2019 à l’âge de 89 ans.
Première femme élue à Villaines-la-Juhel en 1977, le maire de l’époque Henri Schmitt lui confie le poste d’adjointe aux affaires sociales : « poste qu’elle a créé de toute pièce », précise Denis Churin.
Marie-Thérèse Colin restera adjointe pendant 18 ans, sous les mandatures d’André Morin puis Alain Schmitt.
Une grande capacité à entreprendre
« En plus d’être très humaine, ma tante avait une très grande capacité à entreprendre, c’est pour ces raisons qu’Henri Schmitt lui a fait confiance. »
Arrivée à Villaines avec son époux au début des années 60 pour raisons professionnelles, Marie-Thérèse Colin s’est très vite investie dans le milieu associatif : ADMR, comité des fêtes, jumelage, Familles rurales.
C’est d’ailleurs avec Familles rurales qu’elle a créé La Ruche, l’ancêtre de l’actuel centre de loisirs qu’elle a également, « mis en route avec la municipalité en 1980 ».
La référente pour le social
Très impliquée dans la jeunesse, en 1995, elle met aussi en place la halte garderie qui, « comme le centre de loisirs, perdure toujours », indique Denis Churin.
A l’écoute, dévouée pour les autres, Marie-Thérèse Colin avait à cœur de « rendre service et surtout, rien n’était impossible ! »
Dans l’esprit des gens, elle était la référente sociale. C’est ce qu’ont confié des Villainais à Denis Churin : « Quand on avait un problème, on allait voir Madame Colin. Elle nous recevait chez elle autour d’un café et toujours avec le sourire. »
Fin de sa vie municipale en 2001
Ma tante était capable de faire une multitude de choses dans une même journée mais quand elle recevait, elle savait aussi se consacrer complètement à nous, sa famille ».
Celle qui a aussi été vice-présidente du CCAS a décidé de mettre un terme à la vie municipale en 2001, après 24 années d’engagement, sans toutefois se résoudre à quitter la vie associative.
Coquette, Marie-Thérèse Colin aimait prendre soin d’elle.
« C’était un sacré personnage, très humaniste et pleine de bon sens et dont la seule hantise était la solitude ».
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