Née à Paris d’une maman Finlandaise et d’un papa Français, Barbara Bisceglia a vécu en Finlande de l’âge de 4 à 7 ans.
Elle a ensuite fait sa vie à Ambrières où elle tient une école d’équitation. Elle retourne cependant au moins deux fois par an dans la famille de sa maman, avec qui elle garde un lien très fort.
Barbara rêve de vivre en Finlande
La jeune femme est très imprégnée de la culture finlandaise qui lui sert de modèle dans tout ce qu’elle entreprend.
« J’aime toujours autant la Finlande. J’ai toujours rêvé d’y vivre. Ma famille de sang, c’est là-bas, confie-t-elle, j’exerce un métier d’extérieur en lien avec les animaux et la nature. J’y retrouve les trois éléments principaux de la Finlande : les arbres, le granit et l’eau. C’est ressourçant, équilibrant. » Son seul regret est de ne pas avoir pu importer de chevaux finlandais, « trop onéreux ».
Une culture respectueuse de la nature
Barbara apprécie particulièrement la proximité des Finlandais avec leur environnement. « Les maisons ont poussé entre les arbres et les rochers. Les villes se sont adaptées au milieu naturel, je trouve ça génial. », s’enthousiasme-t-elle.
Le respect de la nature est aussi très ancré. « Les gens évitent de prendre la voiture pour quatre ou cinq kilomètres. L’hiver, beaucoup se déplacent en ski de fond et l’été en ski à roulettes ou en vélo », ajoute la jeune femme.
Le "sisu" finlandais
Barbara apprécie aussi l’honnêteté et le pragmatisme finlandais. « L’argent public est à mes yeux beaucoup mieux géré. Le Finlandais et leurs élus pensent collectif et non pas intérêt personnel ».
Les valeurs du pays sont également très chères à ses yeux. « En ville, on n’attache pas son vélo, en campagne, on ne ferme pas à clef. L’homme et la femme sont absolument égaux. Les salaires, le travail, les congés paternité et maternité sont identiques. »
Le « sisu » est ce qui représente parfaitement le peuple finlandais. « C’est difficile à expliquer, il n’a d’équivalent nul part ailleurs. Il est dans l’ADN de chacun : vertu, force intérieure, courage, culture du bonheur », tente-t-elle d’expliquer, je peux m’asseoir sur un caillou, observer la nature, être seule sur une île et cela me convient parfaitement. »
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