« Spécial investisseur ou chef de cuisine étoilé. Ce Manoir, ses annexes et son pavillon de 3 000 m² habitables arborés de 25 000 m² environ. Dotée de 41 chambres et de leur salle de bains dont 6 suites supérieures, 11 salles de réceptions et deux salles de restaurant. Le charme, l’authenticité du lieu, de la bâtisse agrémentée de matériaux nobles et de décoration actuelle font de cette propriété un savoureux et délicat mélange des époques. Sauna, remise en forme, piscine et chemin de halage en bordure de rivière. » Ce bien proposé à la vente sur un site de petites annonces est celui de la Marjolaine, à Moulay.
Passer le relais dans les meilleures conditions
Son créateur, Jean-Marie Chapin nous explique pourquoi il a déposé cette annonce. « J’ai mis en vente notre établissement mais je ne suis pas pressé de vendre. Je veux le faire dans les meilleures conditions, et assurer une passation avec des professionnels,. Je me laisse 7 ans pour trouver un successeur », explique le responsable, conscient qu’un établissement aussi grand et d’une telle renommée ne trouvera pas acquéreur en un claquement de doigt.
« En attendant, toute réservation qui sera prise dans notre établissement pour les années suivantes sera assurée par mes soins, s’engage le restaurateur, amoureux de son métier. Je ne suis pas lassé de mon métier. J’aime la restauration, le contact avec les clients. Je suis toujours présent en cuisine. Et à 56 ans, je ne me vois pas faire autre chose, pour finir ma carrière. Je serai donc là pour épauler, accompagner notre successeur », rassure Jean-Marie Chapin.
« 7 ans pour trouver un successeur »
Ce dernier a créé la Marjolaine en 1988. Il lui a dédié toute sa carrière. Cet établissement à la Française, dans un cadre verdoyant, labellisé Logis, attire de nombreux étrangers, dont beaucoup d’Anglais, « même si on travaille à 80 % avec des locaux. »
La Marjolaine pour Jean-Marie Chapin, c’est un peu “son bébé”. « Au départ, en 1988, il n’y avait pas de restauration, ni d’hôtellerie. Je travaillais avec deux personnes. Aujourd’hui, nous sommes plus de 20, auxquels il faut ajouter des extras qui sont plus nombreux en période estivale. » Le responsable a également deux associés qui travaillent avec lui, un en salle et un en cuisine. « Eux sont plus jeunes que moi et aussi attachés à l’évolution de la Marjolaine et ne sont pas prêts à partir du lieu. »
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