Annick Quinton habite Gorron. Elle fait du théâtre depuis 25 ans.
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Cette passionnée sera à nouveau sur scène en mars prochain avec la troupe des Grands Mômes.
Son aventure dans le théâtre commence avec la présidence de l'Apel de l'école Saint Michel.
Les parents faisaient alors un spectacle en fin d'année, je suis donc entrée dans ce projet. Comme l'équipe était sympathique et positive, je suis devenue addict. »
L'exercice est bon pour les timides. Si on est introverti, cela oblige à sortir de soi-même. On se dépasse, on prend confiance, cela fait travailler la mémoire aussi ».
Cette année, la troupe a en effet eu trois mois pour apprendre les textes avant le début des répétitions.
Je fais du bachotage, je me récite les textes toute seule même le soir avant de m'endormir ou la nuit si j'ai un moment d'éveil. Certains s'enregistrent mais moi je ne le fais pas. »
La troupe n’a pas de souffleur alors en cas de trou de mémoire.
On se rattrape les uns les autres, il faut rester hyper concentré ».
Au début des répétitions, « on apporte seulement des accessoires pour concrétiser la situation ». Revêtir les costumes donne ensuite, « plus de consistance pour entrer dans le personnage ».
Le metteur en scène filme également les comédiens, « cela permet de renforcer le travail à des endroits faibles ».
Répondre aux vibrations de la salle
Pour Annick Quinton, le théâtre est un moment de partage, « d’abord avec les acteurs de la troupe », mais aussi avec le public, « en répondant aux vibrations de la salle. Plus elle est petite et intime, plus les vibrations sont fortes. »
On donne beaucoup plus si on ressent des réactions positives. »
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