Sébastien Iksal, directeur des études du département MMI (Métiers du multimédia et de l’Internet) à l’IUT de Laval (Mayenne), n’a pas réfléchi une seconde lorsqu’il a été alerté par un texto de Sauv Life, dimanche 12 janvier 2020 au matin. A Bonchamp, à quelques mètres de chez lui, une femme venait d’être victime d’un arrêt cardiaque.
Sauv Life, qui fonctionne en lien avec le Samu, l’a donc immédiatement contacté : « Dans le texto, il y a un lien sur lequel j’ai cliqué. Ça m’a redirigé vers l’application et j’ai eu accès à plusieurs informations : l’adresse et le trajet pour me rendre au domicile de la victime et la localisation des défibrillateurs les plus proches. »
Sébastien a été le premier à arriver sur les lieux, trois minutes après la réception du texto : « J’ai sonné, et j’ai entendu un homme me dire d’entrer. La femme était tombée du lit, en arrêt cardiaque. »
Samu et pompiers ont pris le relais
En tant que sauveteur secouriste du travail, il connaissait parfaitement les gestes à adopter : « J’ai tenté de la retourner pour la mettre sur le dos. Comparé aux formations de premiers secours où l’on manipule des mannequins, un corps humain est vraiment très lourd. »
Justement, une autre personne, elle aussi alertée par Sauv Life, est arrivée et a pu aider Sébastien. « Il a commencé le massage cardiaque car il était mieux placé que moi. Quand je suis sorti pour aller chercher un défibrillateur, deux autres personnes étaient là. » Et puis le Samu et les pompiers sont arrivés sur place et ont pris le relais.
"Intervenir plus rapidement"
Sébastien et les trois autres sauveteurs du jour ont tenu compagnie au mari avant de quitter les lieux. Quelques jours plus tard, Sauv life l’a recontacté pour débriefer. « Ils voulaient savoir comment ça s’était passé. C’est bien de voir qu’il y a un suivi. »
N’importe qui peut s’inscrire sur l’application mobile Sauv Life. Il suffit de maîtriser les gestes de premiers secours. Sébastien Iksal encourage la démarche. « Il faut que les gens déploient l’application, pour intervenir plus rapidement et gagner du temps. Sur le flux Facebook de Sauv life, je constate un nombre hallucinant de fois où l’application est déclenchée. »
Le Bonchampois avait installé Sauv Life sur son smartphone en septembre dernier. Jusqu’au dimanche 12 janvier, il n’avait eu aucune nouvelle. Il suffit d’une fois.
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