Les faits remontent à novembre dernier. Patrick Carlin en garde un souvenir encore difficile à raconter aujourd’hui. Fin novembre, quand il arrive à l’Entracte, à Laval (Mayenne), sa façade a été vandalisée et son établissement est sens dessus dessous. « Ils ont commencé par fracturer la porte de l’allée commune. Puis ils ont cassé le barillet de la grille de sécurité située derrière le bar. Et ils ont fracturé la porte qui permet d’entrer dans le bar. »
« Ils ont volé l’argent du coffre, soit quelques milliers d’euros »
Immédiatement, les cambrioleurs arrachent le système d’alarme du mur. « Ils ont coupé tout ce qui est vidéo. Seulement 30 secondes du cambriolage sont sur les bandes. On y voit deux hommes mais je pense qu’ils étaient au moins trois. Un autre devait surveiller dans la rue. »
Selon lui, nul doute que les auteurs sont venus faire du repérage au préalable.
La liste des dégâts fait froid dans le dos. « Ils ont emmené tout le matériel box et les routeurs, énumère Patrick Carlin. Les fils de la caisse et des bornes PMU et FDJ ont été coupés. La borne PMU a été endommagée. Les colis du Relais ont été pris. »
« Pendant un mois, je n’ai pas pu dormir »
Mais les coupables ne se sont pas contentés du bar. « Ils sont montés à l’appartement situé juste au-dessus. J’étais absent. La porte a été fracturée. Ils ont volé l’argent du coffre, soit quelques milliers d’euros. Ils ont embarqué deux ordinateurs portables et des effets personnels : montres, vêtements... Et même des factures... »
Reste la cave, où la commande de tabac venait d’être rentrée. « Ils ont tout pris. Il y en avait pour entre 50 000 et 60 000 euros. Ils ont retourné la cave. » La violence des faits n’a pas laissé Patrick Carlin indemne. « Psychologiquement, c’était très dur à voir, à vivre. Je ne pouvais plus travailler. Pendant un mois, je n’ai pas pu dormir. »
Une semaine de fermeture a été nécessaire avant de rouvrir l’Entracte. « Le PMU et la FDJ ont été réactifs. Les bornes ont pu être rapidement remises en service. »
Mais aujourd’hui, les traces du cambriolage sont toujours visibles. Les étagères de tabac sont vides. « Il faut encore régler cela avec les assurances », précise le gérant qui peut compter sur le soutien sans faille de sa clientèle. Alors qu’il débute sa huitième année à la tête du bar, Patrick Carlin aura subi un seul cambriolage, mais pas des moindres.
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