Chaque voyage est le rêve d'une nouvelle naissance. Loïc Bourasseau, Changéen de 39 ans, est revenu de six mois en Asie avec sa famille. L'idée de ce voyage est née il y a plusieurs années.
« On se disait que cela resterait un rêve, que ceux qui passaient le cap avaient de la chance, débute le Changéen. Jusqu'au jour où on a eu le déclic, il y a deux ans de ça. On s'est dit qu'il ne fallait pas forcément gagner au loto pour organiser ce type de voyage, mais qu'il fallait s'en donner les moyens. J'ai alors relancé l'idée en janvier 2019 et, dans la journée, j'ai mis la maison en vente, seul moyen de financer le voyage. Nous avons eu une offre que nous avons acceptée en février et signée chez le notaire en juin. »
« Rien n'était planifié »
De mars à juillet 2019, la famille a donc préparé son voyage. « Les vaccins, les billets d'avion, l'achat de matériel comme les sacs à dos, etc. D'autres préparent un voyage comme celui-ci pendant une année ou plus, mais c'est faisable en beaucoup moins de temps, explique Loïc Bourasseau. Nous sommes partis le 8 août dernier. Le voyage a pratiquement duré six mois. » L'itinéraire était annoncé comme tel : la Malaisie, puis Bali, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, le Vietnam pour enfin revenir à Bali. « Mais rien n'était planifié. Nous avons fait au plus simple sur place et nous laissions libre cours à la surprise. Nous restions sur place si l'endroit nous plaisait et partions si nous nous sentions moins bien. Aucun hébergement n'était prévu à l'avance. »
Comme à l'école
Le retour à Bali n'était pas non plus prévu. « Nous souhaitions retourner sur cette île car nous avons eu un gros coup de cœur pour la décoration d'intérieur. Nous avons fait venir un conteneur de déco qui sera en vente dans le magasin de ma femme, chez Møm concept-store à Laval », ajoute-t-il.
Le couple, accompagné de ses deux enfants, a dû gérer la scolarité. « Nous avions emmené les programmes scolaires. Un de CE1 pour Ella-June et un de 5e pour Côme. Nous avions aussi les calendriers des programmes pour se caler au plus près de ce qui était fait dans leurs classes en France, explique Loïc. Les enfants travaillaient deux heures par jour, sauf les jours de transport car c'était trop fatiguant. Pour l'anecdote, nous avons eu 22 heures de bus pour rejoindre la Thaïlande depuis le Laos en bus/couchettes de nuit, avec des locaux ayant le mal des transports et des bébés qui ne portaient pas de couches, c'était assez folklo ! »
« La bienveillance des locaux »
Comme la plupart des Français partis à l'étranger, la famille est un manque permanent, tout comme la gastronomie. « La famille reste un manque, notamment à Noël. La gastronomie aussi : nous sommes souvent restés en extase devant un bout de fromage français à 10 € que nous ne pouvions nous offrir », confie le Changéen. Pour ce qui est des locaux, la famille est conquise. « L'accueil, la gentillesse et la bienveillance des locaux sont extraordinaires. La France a beaucoup à apprendre de ces pays-là", dévoilent le couple, qui n'oubliera pas "la découverte des paysages extraordinaires, le soleil non-stop, la culture des différents pays... »
La famille est rentrée au pays plus que ravie. « Nous ne serions pas rentrés de si tôt si nous n'avions pas d'impératifs, avec notre travail et la scolarité de nos enfants, explique Loïc Bourasseau. Nous le conseillons vivement à tous ceux qui en rêvent. Ce projet doit rester un projet de couple ou un projet familial selon la situation. Tout le monde doit en avoir la même envie car le dépaysement est radical et peut être violent parfois. »
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